PNC: Scandale de corruption inédit au sous commissariat de Salongo à Lemba !

Tout a commencé au rond-point Ngaba où il y avait des embouteillages monstres dans l’après-midi du dimanche 28 février 2021.
Un bus qui quittait son arrêt en direction de Limete 7ème tombe, dans une ambuscade lui tendue par un motocycliste. Ce dernier, fuyant les embouteillages de sa bande, roulait en sens inverse vers l’avenue université. Bloqué par le bus de Limete, il s’énerve, parque sa moto, et saute sur le chauffeur du bus, le rouant des coups sous le regard impuissant de la police de circulation routière. Le chauffeur du bus s’efforce et sort du bus. Aussitôt sorti, il saute lui aussi sur le motocycliste.

La population environnante crie à l’intervention de la police, mais en vain.
Après la fin des embouteillages, le motocycliste enlève son polo, et poursuit le bus jusqu’au croisement des avenues By pass et Biangala, sous prétexte que sa moto était abimée, son polo aussi. Le conducteur du bus décide enfin d’aller à la police.

Subitement, il entre au camp Bumba avec le motocycliste toujours torse nue sur sa moto. Au camp Bumba, les officiers des FARDC, respectueux de la loi, les renvoient tous devant la police du sous commissariat de Salongo. Arrivés à la police, le motard n’avait aucun document, alors que le chauffeur du bus a présenté ses documents routiers. Les policiers sans faire même un pv d’audition, exigent 5000Fc au conducteur du bus pour acheter le polo au motocycliste. N’étant pas PCR, ils font peur aux deux chauffeurs que si vous ne trouvez pas un compromis, nous allons vous déférer au bureau de la PCR, comme pour dire en lingala  » soki bosololi te boko kende kofuta mbongo ebele na PCR ».


L’officier permanent, comme l’appelaient ses collègues, exige en secret, un montant d’argent que les deux chauffeurs ont payé pour être libérés.
Quand un journaliste qui était à bord du bus a demandé aux policiers de faire leur travail pour établir des responsabilités, et ne pas tomber dans la corruption, l’officier permanent lui répond : « Tika ba logiques wana ». Comme pour dire en français, arrête avec ta logique.


Finalement l’officier permanent pourtant averti par un élément des FARDC de ne pas tomber dans la corruption, convainc les deux chauffeurs à donner de l’argent sans se rendre à la PCR. Quand ceux-ci ont payé, ils sont vite relâchés et le permanent leur dit allez-y, c’a toujours été comme ça.
Est-ce cette qualité des policiers que la RDC forme?

Cet acte devrait interpeler la hiérarchie policière de la ville de Kinshasa, en commençant par le commissaire provincial de Kinshasa le Général KASONGO, mais également le Général KANYAMA qui s’occupe des écoles et formation, pourquoi pas la justice, parce que les faits parlent d’eux mêmes ?
Pancrace KOY WELO

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