Désengorgement de Kinshasa : bientôt « Kitoko, nouvelle ville », Pius Muabilu Mbayu laisse une empreinte indélébile à l’urbanisme et habitat !

Sous la houlette du chef de l’Etat, Tshisekedi fils, la mère patrie chère à Patrice Emery Lumumba, s’est résolument engagée, avec l’Egypte, dans un processus de développement d’une nouvelle ville baptisée « Kitoko, nouvelle ville», conçue par le groupe ATEPA. Quid de l’intérêt concret? « Kitoko, nouvelle ville” aura un impact visible et immédiat sur l’économie nationale, le social du peuple congolais et sur l’attractivité de la ville de Kinshasa. En clair, il s’agit d’un projet qui répond à un diagnostic accablant sur la capitale congolaise dont il va, à terme, assurer le désengorgement et permettre une réelle attractivité, selon des experts urbanistes. Un ambitieux projet qui rencontre, à tout point de vue, la ferme volonté et la grande vision du chef de l’Etat de doter la RD Congo d’une nouvelle politique nationale d’urbanisme et de construction. Ainsi le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait-il raison, en septembre 2019, de s’appuyer sur Pius Muabilu Mbayu Mukala qu’il plaça à la tête du ministère de l’Urbanisme
et Habitat. Un digne fils du pays réputé dynamique et efficace, qui s’est valablement assumé durant son passage à la tête du ministère de l’urbanisme et habitat, dans l’ultime but de matérialiser la vision du changement dont est porteur le premier citoyen congolais.

D’entrée de jeu, force est de rappeler qu’avec ses 9 861 km2, la ville province de Kinshasa, construite depuis l’époque coloniale pour abriter environ 500.000 personnes, a vite subi une explosion démographique du fait de l’exode rural. Autant dire, dans le cas d’espèce, que sa population est estimée, ce jour, à 12.000.000 d’habitants, malencontreusement concentrés sur moins de 40% de l’espace total. Au delà de ce comble, du point de vue urbanistique et d’habitat, il sied d’indiquer que les maisons sont construites sans aucun aménagement urbain, laissant d’énormes espaces inhabités à la sortie de la ville vers l’Est et l’Ouest. Il était impérieux, eu égard à ce constat amer, de désengorger la ville de Kinshasa en créant une ville nouvelle, moderne et intégrée, disposant sans ambages de toutes les structures de base. Ambitieux projet à matérialiser avec l’expertise d’un prestataire égyptien quant à la réalisation.

Muabilu Mbayu Pius avait, à juste titre, des idées claires pour imposer à l’ensemble du pays une politique d’urbanisme unique et moderne, adaptée à l’évolution technologique. C’est ainsi qu’il exhuma, à la satisfaction des experts en matière de l’urbanisme, le SOSAK, entendez le Schéma d’Orientation Stratégique pour l’aménagement de la ville province de Kinshasa, réalisé en 2013 mais dont aucun de ses prédécesseurs, à ce portefeuille, n’a fait usage. Un document d’une importance cruciale : il a défini les orientations stratégiques du dévéloppement spatial de la capitale.

Au demeurant, Pius Muabilu Mbayu Mukala soutint, dans la même lançée, l’élaboration, par les experts de son ministère, du Bureau d’études d’architecture et d’urbanisme, BEAU, et de l’Institut supérieur d’architecture et urbanisme, USAU, des plans urbains de référence pour les villes de Goma, Bukavu, Matadi et Kikwit.

De Dakar au pays de Macky Sall, à Abou dhabi, aux Emirats Arabes Unis, Muabilu Pius a su effectuer de voyages prometteurs, afin de s’inspirer des expériences de ces pays en matière de conception de nouvelles cités et
d’aménagement planifié de leurs espaces.

C’est lui qui proposa au chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, la solution de désengorger la ville de Kinshasa, par la
construction d’une nouvelle cité integrée.
‘’Kitoko, nouvelle ville’’ s’étendra sur une superficie totale de 30.000 hectares, dont 20.000 hectares seront alloués à la première phase du projet, comprenant plusieurs zones urbaines de standard moderne et écologique ;
la ville sera érigée à 40 km à l’Est de Kinshasa, à seulement 15 km de l’aéroport international de N’djili, entre le fleuve Congo et la rivière Nsele, au sud de Maluku et sera divisée en cinq (5) zones urbaines qui couvriront 20.000 hectares et une ceinture agricole de 10.000 hectares.

Les cinq zones urbaines seront aménagées de la manière suivante: la première sera constituée d’un centre financier, juridique, administratif et d’affaires ; la deuxième sera une zone de développement, axée sur l’évènementiel international, etc; la troisième zone sera centrée sur l’économie, la connaissance et les services; la quatrième sera une zone urbaine où différentes catégories d’usagers peuvent coexister ; et la cinquième zone,
dite ‘’cité de la diaspora’’ sera un projet de développement immobilier composé de 6.000 logements.

Le projet est réellement et rapidement réalisable en dépit de la situation des terres spoliées qui s’est accélérée, ces dernières années dans le périmètre choisi. Une action forte du gouvernement permettra de recupérer
régulièrement ces espaces et protéger définitivement les réserves foncières de la république.

Jacques Kitengie

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