Testament de M’zée L-Désiré Kabila : le Prof NKERE NTANDA lance un cri de détresse à la classe politique !
« L’actuelle classe politique a terriblement trahi le Congo. » Tel est le constat amer fait, en toute objectivité scientifique et oeil patriotique, par le Professeur des sciences politiques à l’Université de Kinshasa, NKERE NTANDA NKINGI.
L’auteur du livre sur le nationalisme pragmatique, cataliseur du changement en RD Congo, regrette le fait que la classe politique dirigeante n’a pas mis en application le testament du Héros national M’zée Laurent Désiré Kabila, de ne jamais trahir le Congo.
Rappelant que la phrase « ne jamais trahir le Congo » est avant tout philosophique, et que cette dernière ne signifie pas seulement le fait, pour les filles et fils du Congo de Lumumba, de « collaborer avec les étrangers pour venir faire la guerre à la RD Congo, moins encore le fait d’aller vendre son pays à l’étranger, ce Professionnel de la craie de l’ESU précise plutôt que lorsque « l’on se comporte mal vis-à-vis du Congo, quand on est en train de piller les richesses du Congo qui devaient servir à aider le peuple congolais, on est en train de trahir le Congo », explique le Prof NKERE NTANDA.
Et de renchérir: « quand on gouverne mal, on est en train de trahir le Congo. Qu’on soit clair là-dessus, trahir le Congo n’insinue pas nécessairement ou seulement le fait de collaborer avec les traîtres ou les étrangers, pour venir faire la guerre ici, torpiller le Congo. C’est ça les traîtres auxquels on était habitué. »
Ancien collaborateur de M’zée Laurent Désiré Kabila, le Professeur NKERE NTANDA souligne que la RD Congo « a besoin d’un changement radical, au niveau du leadership, du point de vue des responsabilités, du point de vue du sens de l’amour pour ce pays, du point de vue de l’engagement pour le Congo ». Le peuple congolais a besoin, indique-t-il, « que ces valeurs là soient vraiment inculquées dans la mentalité des leaders congolais. Et c’est seulement avec ça que la communauté nationale peut dépasser « les insuffisances de la trahison du Congo auxquelles on a fait allusion ». À bon entendeur !
Jacques Kitengie