Scandale à Pointe-Noire : des congolais lancent un SOS aux autorités de Kinshasa à la suite de la démolition brutale de leurs habitations !

Par Jacques Kitengie

Ils sont plusieurs milliers à saisir l’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Congo-Kinshasa accrédité à Brazzaville. Ils grincent les dents et lancent un cri de détresse aux autorités compétentes de Kinshasa, notamment au président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et au premier ministre, chef du Gouvernement Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Il s’agit de plusieurs familles des congolais déguerpies de leurs habitations, en violation de la charte des nations unies sur la protection des droits humains. Ces congolais ont vu leurs habitations être brutalement démolies par les autorités du Congo-Brazzaville, précisément aux villages Soleil et Mboulouvouka, dans la région du Kouilu.

Loin de leur Kinshasa natal, ils se retrouvent sans toit à Pointe-Noire, exposés à la belle étoile à leur triste sort, inconsolables à tout point de vue. Ces congolais attendent ardemment la rescousse des autorités de la RD Congo, pour une solution urgente. Ils ont soif, ils ont faim, enfants, jeunes et vieux. Le 31 mars dernier, ils ont été réconfortés par l’ambassadeur de la RD Congo en poste à Brazzaville, Christophe Muzungu, accompagné du consul honoraire de la RDC en poste à Pointe-Noire M. Richard Okissi. Ce jour-là, au moins, ils avaient été consolés tant soit peu, avec quelques vivres. Parmi eux, quelques uns sont prêts à rentrer à Kinshasa, d’autres attendent d’autres réclament des solutions allant dans le sens de les aider à trouver un logement décent.

Vivement l’implication de Kinshasa, pour un ouf de soulagement en faveur de ses filles et fils en proie à une souffrance atroce. Par voie de la diplomatie, il y a lieu d’intervenir rapidement, surtout que la RDC et le Congo Brazzaville sont en pleine saison pluvieuse. Pour rappel, il y a plus de 1500 ressortissants du Congo Kinshasa vivant depuis 1988 dans ces villages, bien avant que la zone sous examen ait été déclarée protégée en 2019, sans indemnisation ni proposition de transfèrement de ces congolais à un
autre endroit par les autorités de Brazzaville.

Jacques Kitengie

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