« Robert Choudury, le poil à gratter de la Cité du Fleuve »[Tribune]

Choudury, le poil à gratter de la Cité du Fleuve

 » Cité du Fleuve « , un environnement congénitalement anxiogène à cause d’un seul homme, Robert Choudury. Ce personnage hideux se veut homme d’affaires mais il serait en réalité un vulgaire opportuniste dont le premier trait de caractère est la malhonnêteté. Il a voulu se refaire en République Démocratique du Congo, après avoir été expulsé successivement de l’Ouganda et de la Tanzanie pour trafic illicite de minerais. Mais il a fait de nouvelles victimes en RDC.
Inondés à chaque pluie diluvienne, les propriétaires désabusés des maisons et appartements de la Cité du Fleuve, à Kingabwa, construite sur un sol fragile, l’ont attrait en justice. Plusieurs intervenants dont les factures de fournitures et services n’ont pas été honorées ont aussi lancé des poursuites contre cet homme qui a pris fuite et se cache désormais en Afrique du Sud.
Robert Choudury, entré dans le capital de la Cité du fleuve, à la faveur d’un apport en industrie de 20% consenti par les vrais propriétaires britanniques, s’est soustrait délibérément au respect des normes tant urbanistiques que foncières pour bâtir illégalement ce quartier résidentiel, qualifié d’ « arnaque » par l’ancien premier ministre Ilunga Ilunkamba, lorsqu’il alla réconforter les familles sinistrées des inondations récurrentes de cette cité, en décembre 2019, en compagnie de deux membres de son gouvernement , le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, le Ministre d’état Pius Muabilu et son homologue Molendo, Ministre des Affaires foncières.
Aujourd’hui, Robert Choudury, aux abois, lance maladroitement une campagne de diabolisation contre ces deux derniers ministres, depuis sa tanière, en soudoyant une certaine presse en ligne. Ne serait-il pas plus aisé d’avoir le courage de revenir en RDC, État de droit, et saisir la justice pour faire valoir ses prétentions à l’appui desquelles il apporterait des éléments de preuve ? Il ne prendra pas ce risque : Sa réputation d’ escroc est arrivée dans les plus hautes sphères du pays.

J.B Mwepu/Chroniqueur culturel

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