RDC: le Professeur Hon. Célestin Musao Kalombo Mbuyu lance une bombe à la classe politique !

« Transhumance politique, prolifération des partis politiques sans idéologies en RDC, rétropédalage démocratique : vivement l’impérieuse nécessité de repenser la politique congolaise et la problématique de la déprogrammation positive des mentalités par « l’homme congolais » !

Mon cri de détresse et ma position politique!
Honorable Professeur Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Coordonnteur de l’Observatoire de la Gouvernance

Je brise mon silence, parce qu’il le faut devant la gravité de la situation sociopolitique scandaleusement imbrogliesque, avec ses conséquences incalculables sur l’organisation sociétale de la mère patrie et le devenir de notre communauté nationale. Me taire infiniment, à tout prendre, aurait ressemblé à une pure et condamnable complicité de ma part. Responsabilité citoyenne, oblige ! Que dis-je, si ce n’est pas lancer mon cri de détresse tout azimut, tel l’incompris Jean Baptiste jadis au désert, sinon les Héros nationaux Lumumba Patrice et M’zée Laurent Désiré Kabila, tous deux d’heureuse mémoire. Ces derniers qui, du haut de leur conscience nationaliste et panafricaniste, ont légué à la postérité, donc à « nous et à nos enfants », une feuille de route de haute portée patriotique au contour des responsabilités axées sur l’appel pressant à une prise en charge collective en tant que peuple, nation, classe politique, communauté nationale. Le condensé de leur testament est bel et bien repris dans le préambule de notre Constitution en vigueur.

Qu’avons-nous fait de l’héritage prestigieux de nos Héros, morts et vivants, les façonniers de notre révolution historique aussi bien sur le plan de l’indépendance, de la fondation de notre État que de la démocratie choisie comme régime ?

Grave et triste, désolant est le spectacle hideux auquel se livrent, en effet, certains acteurs politiques, aux jours d’aujourd’hui, qui pouvaient pourtant écrire décidément la plus belle page de notre histoire commune, face à l’émulation positive recommandée dans les concerts des nations. Doit-on sévèrement dénoncer et pointer du doigt accusateur à ces acteurs dans le chef de qui, l’exercice d’endurance ventrale, au nom de l’intérêt supérieur et de la dignité personnelle, s’avère contre toute attente une recette amère. Un constat déplorable certes, mais aussi et surtout il sied de marteler que c’est cela le comble, le sens profond et la substance de « l’inanition de l’État-nation », par l’Homme politique congolais. Il va sans dire, du moins dans le cas d’espèce, que ce n’est pas tout « l’homme congolais » qui baigne dans cette espèce d’anti valeurs mettant à nu et/ou à dure épreuve l’émancipation de notre État, et son système politique.

Transhumance politique, par-ci, prolifération des partis politiques sans idéologies, par-là, rétropédalage démocratique, que de maux qui font reculer le Congo de Lumumba Patrice. Assez !! Vivement l’impérieuse nécessité de repenser la politique congolaise et la problématique de la déprogrammation positive des mentalités par « l’homme congolais.

Tenez ! Par quel miracle constitutionnel, allusion faite le cas échéant aux pays dits démocratiques, une majorité parlementaire en place, a pu prétendument basculer ? Les intérêts égoïstes des uns et des autres dans l’approche de la gouvernance ont-ils eu raison sur l’ordre constitutionnel et réglementaire établi ? À la surprise générale, les adeptes de la transhumance politique, à la quête du positionnement, disons du lucre et de l’imperium, ce, à quel que prix que ce soit, ont servi de tremplin à la sale besogne – l’assassinat de la démocratie pluraliste. Du coup, ce sont les ennemis de la République, du bien-être de notre peuple, qui en jubilent, le pari de leur plan occulte étant gagné.

Je refuse de jeter l’opprobre sur le noble combat des martyrs de notre histoire, de jeter l’anathème sur l’acquis de Mobutu Sese Seko en ce qui concerne l’idée du multipartisme politique. Je refuse de trahir le Congo de M’zée Laurent Désiré Kabila et son peuple dont je détiens le mandat électif non impératif. Je suis Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Député national élu du CNC, de l’Alliance pour l’avenir, je reste constant au sein de ma famille politique derrière le peuple – ma base, tel que précisé au début de la législature en cours. Qu’on se le tienne alors pour dit, tout éventuel engagement ou adhésion à une quelconque structure devra nécessiter mon approbation (cfr les lois du pays en vigueur et le dernier arrêt de la cour constitutionnelle).

Je soutiens les institutions de la République, fortes et émancipées (Président de la République, les deux chambres du Parlement, les cours et tribunaux..), une classe politique révolutionnaire et consciente de la délicatesse du rôle qu’elle joue pour le salut suprême de son peuple, un géant Congo au cœur de l’Afrique noire, des partis politiques ayant des idéaux clairs et constructifs. Cela passe inéluctablement par « l’homme congolais » appelé à changer ses mentalités quotidiennes, exigence de la nouvelle citoyenneté.

Honorable Professeur Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Coordonnteur de l’Observatoire de la Gouvernance – RDC

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