Messe de requiem en faveur de 62 déplacés internes récemment massacrés à Djugu : le Vice-ministre Samy Adubango interpelle vivement les Ituriens !

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Le vice-ministre congolais des affaires étrangères Samy Adubango Awotho a pris part active à la messe de requiem célébrée, ce vendredi, en mémoire de 62 Ituriens sauvagement tués, dans la nuit du 1 février, dans un camp des déplacés internes, en plein territoire de Djugu. Le Warrior a été, en marge de cette célébration eucharistique, convié de dire un mot, au nom de la communauté Iturienne dont il est le représentant au gouvernement central en place.

Chose faite, en âme et conscience, Samy Adubango Awotho a mesuré la responsabilité vis-à-vis de son peuple, pour lancer une alerte générale à travers son speech interpelateur et de réflexion.

En un mot comme en mille, le vice-ministre Samy Adubango Awotho a vivement appelé tous les Ituriens à s’inscrire dans la voie du dialogue sincère intercommunautaire entre inturiens. Devant la notabilité de l’espace Grande Orientale, Samy Adubango a évoqué la responsabilité qui incombe à tout Iturien, de ne pas faire couler le sang des filles et fils du terroir, quelle que soit la tentation des ennemis de la paix et du développement de l’Ituri. Consterné par cette tragédie récente à l’issue de laquelle 62 Ituriens, enfants, jeunes et vieux, hommes et femmes, ont été froidement massacrés, le Warrior du gouvernement Sama Lukonde a exhorté tous les Ituriens à la haute prise de conscience, pour mettre définitivement fin aux crimes contre l’humanité et à l’insécurité grandissante qui a assez perduré, dans la partie Est du pays. Pour lui, en clair, la solution efficace dans le processus d’éradication des atrocités en Ituri viendra avant tout des Ituriens eux-mêmes, avant de la chercher auprès des institutions nationales dont le président de la République.

Présidée par l’archevêque de Kisangani et président en exercice de la conférence épiscopale nationale du Congo, CENCO, la messe en mémoire des victimes du récent massacre de Djugu, a connu également la présence de Madame le vice premier ministre, ministre de l’environnement Eve Bazaiba Masudi, pour ne pas citer tant d’autres notables de la Grande Orientale dont les deux questeurs du sénat et de l’Assemblée nationale.

Jacques Kitengie

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