Lourde peine infligée aux deux cadres de l’EPST: moisson abondante de l’IGF, signaux d’avertissement lancés aux « criminels économiques » !

L’Inspection générale des finances a eu raison de fournir, il y a peu, un rapport crédible à la justice congolaise, loin de toute manipulation et écueils professionnels. Ce vendredi, 25 mars 2021, le verdict tant attendu est tombé, tel un couperet. La Cour d’appel de Gombe a finalement rendu sa décision condamnant les deux prévenus du dossier « détournement des fonds alloués à la gratuité de l’enseignement ». Sieur Djamba, Inspecteur général de l’enseignement et monsieur Kapay, Directeur de service de contrôle de la paie des enseignants, Secope, c’est d’eux qu’il s’agit, feront tour à tour 20 ans, dans les quatre murs du centre pénitentiaire de Kinshasa Makala où ils ont été incarnés préventivement depuis près de deux mois.

Après trois séances de confrontation, la Cour d’appel de Gombe a dit ainsi le droit en faveur de l’Etat congolais dont le trésor public est scandaleusement asphyxié par certains responsables des institutions publiques, des entreprises et établissements publics.

Les deux cadres du ministère de l’enseignement primaire secondaire et technique, précités viennent d’être condamnés au premier degré. 20 ans de prison ferme avec restitution des fonds détournés, interdiction d’exercer tout mandat public ou politique après avoir purgé la peine. Il n’est pas exclu qu’ils aillent en appel.

Qu’à cela ne tienne, il sied d’indiquer que l’Inspection générale des finances, auteur du rapport qui a permis l’arrestation de deux cadres de l’EPST sus cités, s’est révélé dignement à la hauteur de la mission légale lui assigné. Coup de chapeau à l’Etat de droit.

Jacques Kitengie

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