Gouvernement de l’Union sacrée: le très verbeux Lambert Mende Omalanga lorgne n’importe quel portefeuille !

Le Député national élu de Lodja, dans la province du Sankuru, Lambert Mende Omalanga se dit disposé à servir la mère patrie, à n’importe quelle responsabilité, notamment au niveau du prochain gouvernement de l’Union sacrée de la Nation. L’ancien porte-parole du régime Kabila – connu pour sa fluidité verbale légendaire a été reçu en audience, ce mercredi, à l’hôtel du gouvernement central, par le nouveau Premier ministre congolais, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, en marge des consultations en cours, du reste initiées par ce successeur de Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Il était, en effet, à la tête de la délégation du regroupement politique Convention des Congolais unis, en sigle CCU, dont il est le chef de file.

Au sortir de l’audience avec le chef du prochain gouvernement, le PCA des lignes maritimes, Lambert Mende Omalanga s’est confié aux fins limiers accrédités à la couverture médiatique des consultations du premier ministre.

« Le Premier ministre nous a donné les principales articulations de ce gouvernement en termes de taille qui doivent répondre, selon lui, à la nécessité de réduire le train de vie des institutions de la République ainsi qu’obtenir de notre part une contribution au programme du gouvernement qu’il est en train de rédiger et qu’il viendra défendre devant la représentation ».

Quant à savoir ses ambitions, le Député national Mende Omalanga Lambert se dit disposé à servir le pays partout où les autorités compétentes pourraient lui faire confiance.

« Il ne m’appartient pas de juger les ambitions des uns et des autres. Chacun a les ambitions de ce qu’il pense pouvoir faire. Cela relève de la valeur que nous appelons liberté. Nous, nous avons envie de servir notre pays là où la nation nous demandera de le faire lorsque le moment viendra », laisse-t-il savoir.

Il faut rappeler que le Député national Lambert Mende Omalanga est l’un des proches de l’ancien président Joseph Kabila Kabange, dont l’acte de la transhumance politique a récemment défrayé la chronique.

Jacques Kitengie

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