Gestion des ambitions à l’Union sacrée : Eliezer Ntambwe pète les plombs au nom des élus initiateurs des pétitions contre le Bureau Mabunda !
Par Jacques Kitengie
Désormais quiconque peut avoir une idée quant au leitmotiv de la signature, tout feu tout flamme, en décembre 2020, des pétitions contre le Bureau Mabunda, dans sa globalité. « Ôtes-toi que je m’y mette », dans la logique de la politique de la terre brûlée, sinon celle du chaos constructeur. Eliezer Ntambwe, élu de Kinshasa, dans la circonscription électorale de Lukunga, a pris courageusement la défense de ses collègues Députés nationaux ayant apposé leurs signatures en vue de la déchéance, au cas par cas, des animateurs de l’ancien Bureau de l’Assemblée nationale dirigé par Jeanine Mabunda Lioko.
Il parle, d’une revendication légitime en lieu et place d’une grogne au sein de l’Union sacrée, pointant du doigt accusateur aux responsables des partis et regroupements politiques accusés de gourmandise. Il n’a peut-être pas tort, c’est selon.
En pétant les plombs aujourd’hui, Eliezer Ntambwe et ses colistiers pétitionnaires contre le Bureau Mabunda, confirment à l’opinion publique, à en croire l’entendement du non-dit du dit, que ça brûle visiblement au sein de l’Union sacrée où la gestion des ambitions pose d’énormes problèmes.
En cette période décisive de la crise économique et sanitaire, où des observateurs conseillent vivement la réduction du train de vie des institutions, donc la réduction automatique de la taille du prochain gouvernement, comment Tshisekedi fils et Sama Lukonde Kyenge, vont-ils rencontrer les doléances des uns et des autres ?
C’est la grande question. Car faut-il aussi rappeler que les anciens alliés de la première heure du président Tshisekedi, à tous les niveaux du combat politique de l’udps et du Cach, réclament aussi justice et la part du lion dans la répartition des responsabilités au sein des institutions, en commençant par le gouvernement.
Le peuple congolais est plutôt d’avis de la nécessité de former une équipe gouvernementale de « warriors », soient-ils pétitionnaires contre le Bureau Mabunda ou pas. Qu’on se le tienne pour dit.
Jacques Kitengie