EPST-Lomami: zéro école fictive !

Mise au point

Contrairement aux messages qui ont circulé dans les réseaux sociaux accusant certains Notables de la province de LOMAMI et bien d’autres personnalités d’avoir créé, organisé et entretenu des écoles fictives, la vérité vient de triompher ce jour.
Dans cette campagne qui a consisté à jeter un discret sur ces dignes fils de la province de Lomami les taxant abusivement des promoteurs des écoles fictives et entraînant même les accusations et des humiliations disproportionnées des uns et des autres, le ministère national de l’enseignement primaire, secondaire et technique vient de trancher.


Dans sa lettre N° MINEPST/SG/DBM/P.KAB/80/0554/2021 du 26 Mars 2021, adressée aux Gouverneurs des provinces, le Secrétaire général de l’enseignement primaire, secondaire et technique a rendu public la liste des quelques provinces de la RDC contenant les écoles fictives et qui ont été à cet effet désactivées du fichier de paie. Chose surprenante, la province de Lomami n’est pas du nombre.
Au vu de cette démarcation, la province de Lomami est donc classée ce jour comme l’une des plus grandes provinces éducationnelles du pays qui soit bien gérée selon l’esprit du président de la République qui met l’éducation de l’enfant Congolais parmi les priorités des priorités.


L’éducation en marche dans la Province de Lomami
S’il faut le rappeler, dans un passé très récent, la province éducationnelle de Lomami ne comptait que 5 sous – divisions provinciales, mais aujourd’hui elle en compte 19.
Les pools de l’inspection provinciale primaire et secondaire sont passés de 10 à 27, la province qui avait 5 bureaux antenne SECOPE, aujourd’hui elle en compte 19 bureaux.
Il n’existait que 2 bureaux de sous-coordination et aujourd’hui la province en compte 13 et elle a, en son effectif, 2 coordinations provinciales et près de 3 300 écoles.
Au regard de ce bilan, il y a lieu d’attester que l’éducation a été démocratisée dans cette partie de la République et est dans une bonne marche.

Il y a des années, dans cette province, les élèves et enseignants parcouraient de milliers de kilomètres exposés à divers risques et intempéries de tous ordres, pour atteindre leurs écoles. A ces jours, nous constatons que les élites bien averties de cette province ont offert ce qui a de précieux et de meilleur à la jeunesse Lomamienne en multipliant les sites des paies par la banque chargée pour cette fin.


Pour s’adapter aux conditions de l’UNICEF et de l’UNESCO exigeant que les enfants soient inscrits à l’école la plus proche de leur habitation, une proximité a été créée en multipliant en bonne et due forme les écoles à des villages en villages.
Aujourd’hui la lumière est là, elle donne une vraie clarté dans cette situation des écoles dites fictives.


Le rapprochement de la population aux structures éducationnelles ainsi que la création des multiples emplois à travers l’élargissement des structures éducationnelles sont les acquis que le Gouvernement congolais lègue à la province toute entière grâce à l’implication des dignes fils dont les Honorables Lumanu Adolphe et Mposhi Kibambe.


Qui se cachent derrière cette campagne ternissant l’image de la Province de Lomami et de ces Notables?


Des politiques ou les citoyens paisibles qui scolarisent aujourd’hui leurs enfants dans des écoles à proximité de leurs maisons?
La traversée vers l’union sacrée est peut-être mal comprise par certaines personnes, qui créent des situations humiliantes envers les autres en vue de s’en user comme tremplin, comme moyen de visibilité pour justifier leur traversée sous des motivations mesquines et erronées? Ces quelques questions retiennent notre attention.

La province de Lomami est à applaudir, elle est à féliciter et elle doit être prise comme modèle de la démocratisation de l’éducation et de l’enseignement, les élites humiliées ne doivent pas se décourager dans leur dévouement car ils répondent à la volonté du Chef de l’État, celle de donner accès à l’éducation à un plus grand nombre d’enfants même en milieu rural. Ils méritent donc des nuits paisibles, loin de tous les tintamarres.
KL

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