Assemblée nationale : mise en garde sévère du parti C.R.D contre le Député FCC Didi Manara !

Dans une déclaration publiée, hier jeudi, la Convention pour la République et la Démocratie, formation politique chère au président du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso N’Kodia, est montée au créneau pour adresser une mise en garde sévère au Député FCC Didi Manara. La C.R.D s’oppose, à tout dire, aux « propos de menaces de mort proférées contre son Autorité morale », en l’occurrence le président du Bureau d’âge en place à la Chambre basse du Parlement congolais.

Profonde indignation

Cette formation politique dit avoir suivi avec étonnement « les propos ignobles malencontreusement tenus en date du 5 janvier 2021 après l’ouverture de la session extraordinaire », par le Député PPRD Didi Manara contre l’Honorable Christophe Mboso Nkodia Pwanga. Le parti C.R.D se demande, dans son adresse à l’opinion, pourquoi le Député Didi Manara « a peur du contrôle parlementaire », au cours de la session extraordinaire en cours. Mettant en garde ce dernier, le parti cher au président du Bureau d’âge de l’Assemblée nationale dit se réserver le droit de recourir à tous les moyens loyaux, pour mettre l’élu du PPRD Didi Manara « hors d’état de nuire ».

Contrôle parlementaire durant cette session extraordinaire

Dans un autre registre, la C.R.D clame que la déclaration de Didi Manara contre l’ordre du jour de la session extraordinaire de l’Assemblée nationale est une « plaidoirie d’ignorance des compétences reconnues au Bureau d’âge, par l’arrêt N. R.CONST 1434 de la Cour constitutionnelle, rendu en date du 15 décembre 2020 et publié au journal officiel de la République ». Et de préciser, dans le même ordre d’idées, que « le Patriarche Christophe Mboso N’kodia Pwanga reste fidèle à son engagement, et ainsi défendra-t-il sans atermoiements son pays et la vision du chef de l’Etat jusqu’au bout ».

« Juda a trahi Jésus. L’Honorable Manara doit nous dire quel est ce Jésus de la RDC que le Patriarche Mboso N’kodia Pwanga a trahi », admonstent les auteurs de la déclaration. Et de renchérir en s’interrogeant : « est-ce parce que le président Mboso a refusé catégoriquement la corruption pendant l’examen des pétitions ? C’est cela la trahison ? ». La Convention pour la République et la Démocratie indique, dans sa réaction, que Christophe Mboso N’kodia Pwanga « n’a jamais été cité dans un des rapports maffieux publiés dans notre pays ni dans celui de la Conférence nationale souveraine des années 1990. Et il ne le sera jamais », lit-on dans cette déclaration qui martèle que l’aîné des députés, Mboso Christophe est un digne fils du pays qui a toujours défendu avec dévouement et abnégation son peuple, ses électeurs et les intérêts de son pays chaque fois que l’occasion s’offre à lui.

Rédaction/exclusivité.info

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