UNIKIN-RDC: la mythique salle de « Promotion » rendue très sale, le bâtiment administratif aussi !
L’université chère à Mgr Luc Gillon, d’heureuse mémoire, perd chaque jour sa beauté d’antan. L’université de Kinshasa – Lovanium d’autrefois connait une triste réalité à la peau quasi dure qui laisse perplexes tous les anciens étudiants de cette Alma mater. Dans leurs tombes où règne le silence des morts, Luc Gillon, Léon de Saint Moulin, Maurice-Louis Plevoets et Cie, sont confus. La salle historique de Promotion pompeusement utilisée pour des cérémonies de haute envergure académico-scientifique et culturelle est à regarder une seule fois, non deux. À dire vrai, ladite salle est sale depuis les casses barbares et condamnables perpétrées par les étudiants qui avaient battu le pavé, en 2019, réclamant la revue à la baisse des frais académiques. Désordres, faut-il le rappeler, qui avaient conduit à la fermeture des dortoirs – homes estudiantins jusqu’à ce jour.
À qui la faute ?
D’aucuns ne le diront pas assez. La responsabilité est bel et bien partagée. Les étudiants, le rectorat de l’université, le gouvernement central, ont tour à tour la part de cette faute. Là n’est plus le débat. Il urge désormais de revêtir la colline inspirée de sa belle robe légendaire. Car à n’en point douter, c’est de bon aloi qu’il faille préserver ce patrimoine national et africain, avec la dose adéquate de responsabilité.
UNIKIN, qualité et quantité à la fois !
L’université de Kinshasa fait la fierté de l’Afrique, du Congo Kinshasa et de son peuple. Étudiants camerounais, centrafricains, Brazzavilois et étrangers de toute part, s’y bousculent, à la recherche de la qualité de la formation. De la faculté de médecine, à celle de Pharmacie, Pétrole et Gaz, Polytechnique, Sciences, Lettres et consorts, engouement, marrées des étudiants, surnombre et belle expression de la grandeur de cette université publique.
Les autorités compétentes sont vivement invitées à s’impliquer pour la réfection de la salle de Promotion de cet établissement, y compris le bâtiment administratif abritant le rectorat et les services académiques. Elles doivent aussi s’y mettre pour d’autres bâtiments en état de vétusté criante, au sein de la même université. Le Congo de Patrice Emery Lumumba mérite mieux, à tous égards.
Jacques Kitengie