RDC: qui en veut à Joseph Kabila Kabange ?

Kabila Joseph gênerait les tenants d’une certaine sensibilité politique. Le fils du pays, 18 ans aux destinées du géant Congo, à peine deux ans qu’il a quitté son strapontin présidentiel, de manière démocratique, serait malheureusement victime d’une vilaine diabolisation et d’un acharnement peu patriotique qui ne dit mot. Que cherche-t-on sur la tête du chauve, les poux dont il n’a aucune trace ? Une question, mille leçons.

Le fils de M’zée Laurent Désiré Kabila qui n’est plus aux commandes du pays depuis fin janvier 2019 demeure d’actualité, tous les jours. Joseph Kabila Kabange, fort de son silence légendaire, serait vu à tort ou à raison par une opinion, comme le mal congolais de deux dernières décennies. Un point de vue que certains sages du pays rejettent en bloc, affûtant leur argument aussi bien persuasif que vrai. Aussi longtemps qu’en tout état de cause, Joseph Kabila Kabange aura écrit son histoire au summum des institutions nationales, laissant ses stigmates aussi bien positivement que négativement, telle toute œuvre humaine.

De ce qui en découle, il va sans dire que s’agissant des acquis du passage de Joseph Kabila à la tête de la mère patrie, le Congo Kinshasa d’antan n’est pas demeuré stagnant. Notamment sur le plan démocratique, organisation et fonctionnement des institutions nationales, cohésion nationale, infrastructures de tous ordres et consorts. Dans le même entendement, l’échec patent aura été, comme il l’allégua lui-même devant la presse, la transformation de l’homme congolais censé être l’agent principal du changement tant réclamé, mieux du développement économique et sociopolitique tant réclamé.

Imperium dépouillé, dans le contexte inédit, sécurité personnelle et de sa famille réaménagée, page de ses mérites quasi-tournée, sa quiétude troublée de par les ficelles de tout acabit, ça sent un vilain acharnement contre un ancien chef de l’Etat, le seul connu jusque-là dans l’histoire du pays. Il y a lieu de se focaliser sur le plus important dans la gestion de la res publica, et ainsi faciliter une retraite tranquille et heureuse au façonnier de la première alternance démocratique en RD Congo.

Jacques Kitengie

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