« Bonne gouvernance, succès diplomatique, lutte contre les anti-valeurs, gratuité de l’enseignement, décrispation politique… » : le CNC Harold Badibanga félicite Tshisekedi fils !

Par Jacques Kitengie

24 janvier 2019, 24 janvier 2023, 4 ans jour pour jour, depuis l’accession du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à la tête du géant Congo-Kinshasa, pays de Patrice Emery Lumumba, de M’zée Laurent Désiré Kabila et d’Etienne Tshisekedi Wa Mulumba, pour ne citer que ces trois figures emblématiques de l’histoire de la RD Congo. Dans une réaction musclée, Me Harold Badibanga Wa Badibanga n’a pas caché son administration particulière vis-à-vis de la gestion orthodoxe imprimée par le régime Tshisekedi, au sommet de la mère patrie. Ce haut-cadre du CNC cher au Ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala était, en effet, face à EXCLUSIVITÉ.INFO, le mardi 24 janvier, à l’occasion d’un entretien de toutes les vérités.

« La première des choses, c’est de féliciter d’abord le président de la République pour ses quatre ans passés à la tête de la République démocratique du Congo, un pays en pleins enjeux internationaux, un pays envié par les impérialistes, qui fait face aux réalités des démons de la Kagamologie. Nous pensons que pour avoir tenu pendant quatre ans, il mérite des félicitations surtout en termes des progrès qui ont été réalisés. Le bilan du président de la République, chef de l’Etat est positif dans la mesure où il faut partir de ses promesses faites. Il a trouvé le budget à un niveau très dérisoire à plus ou moins 4 milliards, du coup c’est allé à 10 milliards et aujourd’hui nous sommes à 16 milliards. C’est un coup de maître », appuie-t-il son argumentaire en jetant les fleurs au fils du Sphinx de Limete.

Me Harold Badibanga estime qu’il faut se poser la question de savoir pourquoi le budget a été revu à la hausse. C’est parce que, répond-il, les trous ont été bouchés par rapport à la fuite des capitaux.

« La fin des combines privées et la fin de l’entrée de l’argent du contribuable congolais dans des poches des individus s’appelle la lutte contre la corruption et le détournement des fonds et deniers publics. Et donc cette lutte contre la corruption rentre directement dans le bilan positif du président de la République. Mais que dis-je encore, je parle de la gratuité de l’enseignement. Il faut reconnaître que c’est une réalité, à l’époque elle n’existait pas. L’ouverture de la RDC à l’international. Sur le plan de la diplomatie, il faut avoir des partenaires et ces derniers doivent vous fréquenter et vous inviter à les visiter. Par rapport à la guerre à l’est de la RDC, elle est en train de se terminer parce que la population a compris qu’il faille avoir confiance au chef de l’Etat », martèle-t-il.

Contrairement à quiconque de mauvaise foi peut marmotter autour du bilan du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Me Harold Badibanga Wa Badibanga donne des amples paramètres liés au succès du bilan du cinquième président congolais, quatre ans à la tête des institutions nationales.

« En économie, quand on parle du développement, on voit les Infrastructures. Le projet 145 territoires est déjà en marche. À l’Office des routes, les ponts modulaires sont en train d’être largués déjà sur toutes les rivières. Ça veut dire que d’ici la fin de l’année 2023, début de l’année 2024, la RDC qui englobe toute l’Europe du Sud, sera fréquentée comme on fréquente l’Europe. Au-delà de ce qu’on peut dire, le Congrès National Congolais et l’UDPS, nous partageons la même idéologie, la même doctrine, la même vision de la gestion de la République. Nous sommes des socialistes », conclut-il, loin d’avoir tout dit en ce qui concerne toutes les réalisations du régime Tshisekedi fils.

Jacques Kitengie

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