Dossier « abolition de la peine de mort »: le vice-ministre Samy Adubango a conféré avec les ambassadeurs des pays de l’Union Européenne !
Par Jacques Kitengie
En perspective de la conférence internationale de Berlin sur le sujet de l’abolition de la peine de mort, et du vote de décembre à l’Assemblée générale des nations unies, à New-York, des ambassadeurs des pays de l’Union Européenne ont obtenu, lundi, une audience officielle auprès du vice-ministre Samy Adubango Awotho. Dans une ambiance des règles de l’art, le warrior et ces diplomates occidentaux, ont abordé en long et en large, cette question d’actualité internationale, sur fond de l’agenda déjà révélé pour les grandes réflexions, à Berlin, puis le vote en décembre 2022, à l’Assemblée générale des nations unies, à New-York, d’une résolution y afférente.
« Nous avons eu une réunion pertinente avec le vice-ministre, au nom d’un nombre de pays qui se sont positionnés depuis longtemps contre la peine de mort. Nous avons sollicité cette réunion aujourd’hui, parce que c’est dans les mois de novembre et décembre, qu’il y aura des événements importants sur ce sujet. D’abord, il y aura une conférence contre la peine de mort, à Berlin, du 15 au 18 novembre, et après dans le mois de décembre, se tiendra à New-York, au sein de l’Assemblée générale, un vote très important concernant la peine de mort », a fait savoir à la presse l’ambassadeur Allemand Dr Oliver Schnakenberg.
Pour sa part, la cheffe de délégation adjointe de la délégation de l’Union européenne en RD Congo, Matilda Schedwin a rappelé qu’il existe en RDC, un moratoire, depuis presque 20 ans, au sujet de la peine de mort. Et un vote en faveur de cette résolution du moratoire, estime-t-elle, serait une occasion de « traduire ce moratoire de fait en moratoire de droit ».
Il convient de souligner que parmi les ambassadeurs reçus, lundi, par le vice-ministre Samy Adubango Awotho, outre le numéro 2 de la délégation de l’Union européenne en RD Congo, les diplomates Français Allemand, Suisse, Norvégien, Belge, Suédois, ainsi que ceux du Pays-Bas, du Portugal et de l’Italie, ont pris part active à cet entretien avec le vice-ministre congolais Samy Adubango.