Dakar : Samy Adubango porte valablement la voix du chef de l’État Félix Tshisekedi à la 9ème réunion du réseau parlementaire africain sur les flux financiers illicites et la fiscalité !

Le vice ministre congolais des affaires étrangères séjourne à Dakar, au Sénégal, depuis dimanche soir. Samy Adubango Awotho représente la République Démocratique du Congo et le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo à la 9ème réunion du réseau parlementaire africain sur les flux financiers illicites et la fiscalité. Ce lundi, 27 septembre 2021, le numéro 2 de la diplomatie congolaise a été honoré de procéder à l’ouverture solennelle des travaux, au nom du chef de l’Etat congolais Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président en exercice de l’Union africaine.

D’entrée de jeu, Samy Adubango Awotho a vivement rendu ses hommages les plus éloquents au chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour l’honneur qui lui a été fait, de représenter valablement le gouvernement des Warriors, à la 9ème réunion du réseau parlementaire africain sur les flux financiers et la fiscalité. Ensuite, le Warrior a exprimé ses chaleureux remerciements au gouvernement et au peuple sénégalais pour l’hospitalité.

Dans sa brève allocution d’une profondeur sans pareille, Samy Adubango Awotho a, ensuite, rappelé à l’auguste assemblée combien les flux financiers illicites constituent une gangrène qui secoue
le continent africain.

On estime, dit-il, que l’Afrique a perdu plus de 1 000 milliards de
dollars en flux financiers illicites (FFI) au cours des 50 dernières années seulement. Cette somme équivaut à peu près à la moitié du PIB nominal
du continent et à la totalité de l’Aide Publique au Développement (APD) reçue par l’Afrique au cours de la même période. Cette situation, déplore-t-il, enfonce l’Afrique dans la pauvreté.
Alors que la pandémie de Covid-19 continue de ravager le
continent, certaines statistiques indiquent que 40 millions de personnes supplémentaires ont déjà été poussées à la
pauvreté.

Martelant par ailleurs que la République Démocratique du Congo ne fait pas exception quant à ce fléau tant décrié, le vice ministre congolais des affaires étrangères Samy Adubango Awotho a porté à la connaissance des participants à la 9è réunion du réseau parlementaire africain sur les flux financiers et la fiscalité que les nouvelles autorités du pays ont pris diverses mesures efficaces et efficientes pour lutter durablement contre ce fléau.

« C’est le combat que mène Son Excellence Félix Antoine
TSHISEKEDI TSHILOMBO appuyé par son Gouvernement sous le leadership de Son Excellence Jean-Michel SAMA LUKONDE KYENGE dans la lutte contre la corruption, l’évasion fiscale, les blanchiments des capitaux et le crime
organisé en vue de contribuer de manière significative à la croissance économique et au développement durable », a-t-il indiqué.

Avant de souligner que grâce aux efforts fournis par le gouvernement dit des  » warriors  » pour la matérialisation de la vision du Chef de
l’Etat, le Congo commence à retrouver l’espoir de regagner
sa place de géant pour contribuer à l’émergence du continent africain.

Prêchant le nouveau Congo aux parlementaires africains et aux nombreux participants venus de quatre coins du continent noir, Samy Adubango Awotho a exhorté l’assemblée à applaudir pour le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en sa qualité de Président en exercice de l’Union Africaine, pour sa détermination à éradiquer sous toutes ses formes les antivaleurs qui sont à la base de la pauvreté en RD Congo en particulier et en Afrique en général.

« Les ressources naturelles du continent africain doivent
contribuer à son développement et de ses peuples. Comme tant de pays à travers notre continent, la RDC a
tellement de richesses, pourtant nos peuples vivent dans la
pauvreté. Comme le dit souvent Son Excellence Félix
TSHISEKEDI, il n’est pas normal que ceux avec qui le pays
a signé des contrats d’exploitation s’enrichissent pendant
que nos populations demeurent pauvres. Il est temps que le pays réajuste ses contrats avec ses partenaires
privilégiés pour sceller des partenariats gagnant-gagnant.
Il doit être de même pour tous les pays africains », a-t-il renchéri, avant de relever le fait que
la lutte contre les flux financiers illicites n’est pas
négociable.

« En tant qu’africains, nous devons nous unir pour « arrêter
l’hémorragie » a clamé Samy Adubango Awotho qui a appelé les délégués de différents pays à cette conférence le rôle délicat à jouer dans la contribution à l’effort collectif de lutte contre les flux financiers
illicites et de discuter en tant que parlementaires du rôle que doit jouer un
législateur pour le financement de la relance économique de l’Afrique.

« Je ne saurais terminer mon allocution sans nous inviter tous à une forte mobilisation pour lutter efficacement contre les flux financiers illicites, condition nécessaire à l’atteinte des objectifs du développement durable
pour l’Afrique ».

Jacques Kitengie

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