« Présidence de la CENI »: la CASE interpelle vivement les élus nationaux et appelle les confessions religieuses au consensus !

Une vue du président de la CASE, M. Simaro Ngongo Mbayo

Le dossier du choix et de l’entérinement des membres du bureau de la centrale électorale préoccupe au plus haut point la Commission africaine pour la supervision des élections, CASE en sigle. Dans une dépêche parvenue à la rédaction d’EXCLUSIVITÉ.INFO, Simaro Ngongo Mbayo, président de cette commission d’observation électorale et Consultant international en Gestion des processus électoraux, interpelle vivement les élus nationaux du peuple. Au nom de la commission africaine pour la supervision des élections dont il est président, il lance une alerte générale quant à l’impérieuse nécessité pour les confessions religieuses, de fléchir au consensus qui doit dicter indubitablement le choix et l’entérinement du Président de la centrale électorale ainsi que des autres membres de son Bureau.
« Pas de forcing qui pourrait biaiser le processus électoral », insiste la CASE, dans son ultimatum adressé aussi bien aux confessions religieuses, aux élus nationaux qu’à l’ensemble de l’opinion nationale et internationale.

Dans sa dépêche aux contours d’un couperet, parce qu’elle tombe à point nommé, Simaro Ngongo Mbayo fustige le manque du consensus qui avait manqué, contre toute attente, lors de l’examen et du vote, par l’Assemblée nationale, de l’actuelle loi portant organisation et fonctionnement de la commission électorale nationale indépendante, CENI.

Il signale, en effet, que dans l’esprit de la proposition de loi telle qu’initiée autrefois par le Député national Christophe Lutundula Apala [actuel Vice premier ministre, ministre des affaires étrangères], le parlementaire avait proposé que le choix du président de la CENI soit fait non seulement par les confessions religieuses dont certains animateurs peuvent facilement mordre à l’hameçon, mais plutôt d’autres électeurs de la société civile apolitique.

Simaro Ngongo Mbayo qui, au nom de la CASE, plaide pour un processus électoral crédible, transparent et inclusif, est d’avis que cette fois-ci, il urge de corriger les erreurs et stigmates hideux de processus électoraux passés. Cela, dit-il, passe aussi par l’indépendance de la CENI qui est à garantir, en tout état de cause.

Jacques Kitengie

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