Lubumbashi: l’Honorable Prof. Musao Célestin dénonce les violations récurrentes des droits de l’Homme !
Nous condamnons fermement les violences récurrentes des droits de l’Homme dont sont victimes des Katangais dans la ville de Lubumbashi
Réaction de l’Honorable Prof. Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Député national
La situation sécuritaire dans la ville de Lubumbashi, ces dernières 48 heures, est préoccupante. D’aucuns ont intercepté et suivi, comme nous, la vidéo relative à la mise au point des services de sécurité, à propos de l’arrestation en masse des compatriotes présentés à l’opinion comme « membres » d’un probable réseau qui peaufinerait, à tort ou à raison, des stratégies pour déstabiliser la ville de Lubumbashi, par ricochet, mettre également « à feu et à sang » tout l’espace Grand Katanga.
D’entrée de jeu, nous réitérons notre voeu sacro-saint, de soutenir sans ambages, toutes les actions salutaires visant à garantir la paix et la sécurité aux paisibles citoyens, aussi bien dans l’ancienne province du Katanga que sur l’ensemble du territoire national. La sécurité demeure, à notre entendement, une priorité des priorités pour notre communauté nationale, dans ce contexte de crispation politique sans pareille. A ce titre, nous sommes d’avis qu’il faille une véritable vigilance de nos services de sécurité, pour mettre hors d’état de nuire les ennemis de la République et de la cohésion nationale, d’où qu’ils viennent.
En effet, s’agissant ici de l’arrestation de plusieurs fils et filles de l’espace Grand Katanga, présentés lâchement tous nus, dans les images qui ont filtré et continuent à faire jaser, nous nous donnons ici le devoir patriotique, de dénoncer avec la dernière énergie cette série de violations récurrentes des droits de l’homme, sous l’œil impuissant du pouvoir public, et de la communauté internationale. Non seulement, ces images frisent l’attentat pur et simple à la pudeur, infraction punie en droit pénal congolais, mais aussi et surtout, atteignent scandaleusement à la sensibilité collective. Que des questions qui taraudent nos esprits quant à l’ensemble d’images qui circulent sur la toile, indignation et révolte. Jusqu’où les chantres des droits de l’homme vont-ils manifester leur « désintérêt » [cfr leur silence coupable] face à cette situation ? Est-il permis à quiconque, agent de l’ordre soit-il, de bafouer, à son aise, les droits de l’homme ? Qui se cache derrière ce drame aux couleurs d’une vengeance sans nom? Les présumés bourreaux arrêtés dans les églises ont-ils enfreint la loi ? Constituent-ils clairement une menace pour la République ? Où en sont les preuves suffisantes pour attester leur culpabilité ? Armes par exemple, machettes et consorts. De l’eau coule vraisemblablement sous le pont, dans cette affaire. Tenez ! La partie Est du pays n’a-t-elle pas besoin de meilleurs éléments de nos FARDC pour maîtriser et calmer la tempête des atrocités qui y sévissent ?
Il urge, à tout point de vue, que l’opinion nationale soit éclairée, en long et en large, sur les contours de ce qui s’est réellement passé dans les méandres de l’arrestation en masse de nos compatriotes « présumés » membres du réseau malveillant qui menacerait l’intégrité territoriale. N’est-il pas, tout compte fait, inacceptable, que nous puissions indéfiniment vivre une théâtralisation de la vie sociale, y compris la question sécuritaire ?
Pour rappel, le peuple Katangais est connu pour sa passion légendaire de cultiver et promouvoir la paix, sur l’ensemble du territoire national. À bas la politisation condamnable de la question sécuritaire, dans l’espace Grand Katanga !
Honorable Prof. Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Député national