« Gouvernement Sama Lukonde, crise économique suffocante »: qui bloque infiniment Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ?
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Question aux allures drôles pour certains observateurs. Cette préoccupation est, du reste d’actualité, dès lors qu’elle taraude les esprits de nombre de congolais qui, hier, ont accusé, à tort ou à raison, les ténors du Front commun pour le Congo, d’occulter l’action du chef de l’Etat Tshisekedi fils. Les jours semblent passer si vite, oui, à la vitesse de croisière. Malencontreusement, le Congo de Patrice Emery Lumumba, M’zée Laurent Désiré Kabila, Étienne Tshisekedi Wa Mulumba, Simon Kimbangu, Kimpavita, Antoine Gizenga, pour ne citer que ces dignes fils et filles de la mère patrie, stagne bien plus qu’hier à la face du monde. Plus de deux mois, le pays ne dispose pas d’un gouvernement habilité à gérer potentiellement la chose publique; plus de quatre mois, les conseils des ministres n’ont pas lieu. S’agit-il là d’un chaos constructeur qui ne profiterait qu’à ses auteurs ? Wait and see.
Impasse politique, incertitude du lendemain, que des espoirs qui s’étiolent contre toute attente, dans le chef du peuple congolais qui aura assez attendu le changement positif. Les politiques se disputent inlassablement. Les uns et les autres prêchent, diamétralement, pour leur chapelle, ignorant vraisemblablement le Congo. Ministères régaliens par-ci, nombre de portefeuilles selon le présumé poids politique, par-là. Au gré des vagues, le géant Congo se retrouve sans fin aux pieds d’argile. Qu’est-ce qui préoccupe la classe politique dirigeante devant une situation sociopolitique si imbrogliesque ? Que des intérêts mesquins !
Existe-t-il de mauvaises troupes ? La sagesse populaire répondra non. En tout état de cause, s’agissant de la situation qui prévaut au pays, quelle que soit la responsabilité des acteurs politiques divers au blocage que connaît le pays, les doigts du souverain primaire sont pointés sur le magistrat suprême – le chef de l’Etat, chef des troupes, du moins à en croire nombre d’observateurs.
Vivement le gouvernement et l’impulsion du changement radical. C’est le vœu sacro-saint de la communauté nationale, toutes choses restant égales par ailleurs. Aussi bien, sur le plan du social du peuple, de l’économie, que sur le plan de l’insécurité criante dans la partie Est du territoire national et consorts, il urge de donner une lueur d’espoir au peuple congolais qui, au regard des richesses du sol et du sous-sol du pays, mérite mieux à tous égards. Point n’est besoin d’en savoir plus sur qui bloque infiniment le président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. À lui d’user de son pouvoir constitutionnel pour persuader, de manière pratique – pragmatique, les quatre vingt millions d’âmes nationales qui ont soif d’un Congo où coulent véritablement le lait et le miel.
Jacques Kitengie