Revendications de Steve Mbikayi auprès du Prof Bahati : tel est pris qui croyait prendre, est-ce la vraie ironie du sort ?

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À l’aube de la publication du gouvernement des « warriors » que dirigera le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, des agitations fusent de par différentes officines politiques. Au regroupement politique Alliance des forces démocratiques et alliés dont le président du Sénat Modeste Bahati Lukwebo est le chef de file, Steve Mbikayi gronde et tire, sans succès, la sonnette d’alarme. Au nom du parti travailliste qu’il chapeaute, « le dissident » d’autrefois revenu au bercail à l’issue de la fragilisation du Front Commun pour le Congo, voudrait voir clair dans la gestion des ambitions au sein de l’Afdc-A, voire de l’Union sacrée.

Tel est pris qui croyait prendre, est-ce la vraie ironie du sort ?

Steve Mbikayi Mabuluki, se réclamant initiateur du font patriotique 2023, belle technique de s’attirer la sympathie du chef de l’Etat, à en croire nombre d’observateurs, peinerait à trouver la place de choix qu’il avait, dans la dissidence de l’ADFC-A débauchée jadis par le FCC. L’exercice est rude pour l’élu du Mont Amba de se frayer facilement un chemin pouvant le reconduire au prochain gouvernement central. Ses éventuelles actions de charme au nouveau régime semblent improductives. Quand bien même, l’initiateur du courant travailliste soutenait, il y a peu, qu’il était co-fondateur de l’Union sacrée de la nation, la saison serait sèche pour celui qui avait sévèrement ricané et dénoncé la dynamique ayant abouti à l’Union sacrée de la Nation. Cette fois-là, il parlait de la drague par tous d’une fille dans les seins de sa mère. Cette fille-là est hélas mâture aujourd’hui, par ricochet convoitée par tous.

Des leçons à tirer!

La politique est dynamique. Elle change au fil du temps et réserve mille et une surprises aux acteurs politiques. Étant, en tout état de cause, l’art de diriger la République, servir et non se servir, la politique mérite d’être faite sur fond des valeurs, mieux une idéologie claire qui ne doit être emportée ni par une simple tempête, ni par une quelconque offre allant dans le sens du « ventre d’abord ». Il y a lieu de changer la façon de faire de la politique au Congo, dès lors que celle des coups bas et transhumance politique, ne paie pas, sinon enfoncer de plus en plus la mère patrie dans une crise qui n’a pas de fin. L’appel pressant est lancé aux filles et fils de ce pays, épris du bon sens, de saisir la balle au bond pour un sursaut patriotique, en stoppant l’hémorragie de construire sur du sable mouvant plutôt que sur du solide.

EJKK

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