Répondant à chaud à un « article buzz » d’un média en ligne, le Prof Jean Michel Bisa Kibul met en garde les détracteurs de l’Université de Kinshasa !

Non, ne jouez pas avec le nom de l’Université de Kinshasa, vous risquez d’en mourir

Depuis ce matin du dimanche 7/8/2023, il circule dans les réseaux sociaux un *tract » diffusant des folles rumeurs, des dénonciations dépourvues, jusqu’ici, de la moindre preuve sur une prétendue accusation d’un Professeur et d’une étudiante de la noble et grande Faculté de droit de l’Université de Kinshasa. Les pseudos accusateurs sont des lâches qui ont préféré se camoufler derrière l’anonymat. Tantôt ils ont évoqué l’argent, tantôt d’autres faveurs,…le tout sans la moindre preuve !

Jusqu’ici, nous n’y avons prêté aucune attention étant donné que nous avions assimilé cela à une des nombreuses inepties des réseaux sociaux. Là, nous voici obligés de sortir de notre silence lorsque c’est un média en ligne comme
http/scooprdc.net/2022/08/07 qui se permet de donner écho à ce tract.

Nous aussi espérons et invitons Monsieur le Recteur et le Comité de Gestion de l’Unikin à ouvrir des dossiers et des enquêtes administratives, y compris des démarches judiciaires. Non seulement pour vérifier la véracité ou non, de ces rumeurs mais aussi et surtout, à identifier et faire punir sévèrement les auteurs de ces accusations mal formulées, et de cet article de presse qui commente les faits non établis : Les faits sont sacrés, les commentaires sont libres. Mais lorsque les commentaires sont basés sur des faits mensongers, ça devient la Calomnie.

À notre avis :

  1. Les personnes citées sont encore présumées innocents, jusqu’à l’ouverture et clôture de la procédure, si procédure il y a déjà. Et la, nous sommes dans la Faculté des spécialistes des procédures. Imaginons un seul instant que les faits soient faux et que cela ne soit qu’un des résultats des adversités interpersonnelles ! Qui va réhabiliter l’honneur professoral ? La dignité d’une étudiante ? L’image ternie de notre Alma Mater ? Heureusement qu’aucun intellectuel moderne sérieux ne peut accorder du crédit à un tract des réseaux sociaux.
  2. Les sois-disants étudiants anonymes doivent être identifiés et sanctionnés sévèrement pour avoir vulgarisé dans les médias, outre les noms des présumés innocents, le nom de l’Université de Kinshasa et de l’une de ses prestigieuses facultés, sans avoir épuisé la procédure à l’interne, sans la moindre preuve et surtout, sans s’être identifiés eux-mêmes. Heureusement que nul ne peut croire que telle serait la caractéristique du siège de la sagesse, Colline inspirée qui a formé les meilleurs d’entre nous Congolais. Ne sommes-nous pas en droit de soupçonner le téléguidément des mauvais concurrents, ennemis du rayonnement positif de notre Alma Mater ?
  3. Le Media en ligne est aussi poursuivable pour atteinte à l’honneur et la dignité de l’Université de Kinshasa, ses démembrements, son personnel et ses étudiantes. En principe, un Média ne devrait pas vulgariser un tract, des accusations dont on a ni preuve, ni identités des accusateurs, ni rien du tout…

Cette pathologie doit être combattue et sanctionnée sévèrement. Totalement inadmissible qu’on colle abusivement à mon Université les fausses affirmations, à nos étudiantes une fausse image et, aux Professeurs, une aberration.

L’Université a son droit, ses textes, ses procédures, ses méthodes, son honneur et sa dignité à préserver absolument.

Michel Bisa Kibul
Moluki pe Motangisi

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