RDC : « Zoé Kabila s’enfonce de plus en plus » [Jules Kidinda]

Réagissant au point de presse des avocats de l’ancien gouverneur du Tanganyika, le conseiller politique et en communication du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala parie que personne n’a cru à la nouvelle version des faits du camp Zoé. Dans une nouvelle dépêche, Jules Kidinda révèle qu’à l’issue de leur sortie médiatique, les avocats de Zoé Kabila n’ont apporté aucune preuve de nature à contourner le caractère imprescriptible et inaliénable d’un bien public.

« Cession sous Kokonyangi en 2018, par des faux documents non reconnus par le ministère de tutelle qui n’a pas le droit de céder le bien public. S’il faut le faire, c’est par l’autorisation du chef de l’État au préalable, un arrêté de désaffectation et une décision administrative d’attribution dudit bien à un citoyen congolais. Ce que les avocats n’ont pas brandi. Incroyable que la villa ait été inscrite par erreur dans l’arrêté de 2018 portant identification des biens du patrimoine de l’Etat. C’est d’autant plus improbable que c’est un proche de Zoé Kabila qui était ministre. La villa est reprise dans tous les répertoires du patrimoine de l’Etat depuis 1960, et particulièrement dans le procès verbal de remise et reprise de 1989 entre le ministère du portefeuille et celui de l’Urbanisme. Depuis lors, cette villa a toujours été dans le patrimoine de l’Etat », précise Jules Kidinda.

Force est d’indiquer que depuis le déguerpissement de Zoé Kabila de la parcelle de l’Etat située au numéro 2 de l’avenue Likasi, plusieurs voix n’ont pas cessé de s’élever pour encourager les autorités du ministère de l’urbanisme et habitat, à poursuivre cette politique allant dans le sens de remettre l’Etat dans ses droits.

Jacques Kitengie

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