RDC : « la gouvernance que l’union sacrée va instaurer va être axée sur les résultats; le peuple va vivre le changement » (Prof Ferdinand Kashama)
Par Jacques Kitengie
Aux antipodes des langues qui parlent, à tort, d’une nouvelle dictature au sommet de l’Etat, au regard de l’évolution actuelle de la situation politique marquée, d’une part, par la fin de la coalition gouvernementale FCC-CACH, et d’autre part, l’avènement d’une nouvelle dynamique politique, à savoir l’Union sacrée de la nation, le Professeur Ferdinand Kashama tape du poing sur la table et alerte que l’heure tant attendue du changement radical a sonné. « La gouvernance que l’union sacrée va instaurer va être axée sur les résultats. Le peuple va vivre le changement », prédit-il avec une ferme conviction. C’est, à tout dire, dans cette optique que l’ancien Directeur de cabinet adjoint du président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, autrefois président du rassemblement de l’opposition aile dure de Limete, et président légal de l’Union pour la démocratie et le progrès social, UDPS, a salué vivement les derniers événements politiques vécus au pays, entre autres l’élection et l’installation d’un nouveau bureau définitif de l’Assemblée nationale, la censure du gouvernement Ilunkamba, la mise en œuvre d’une nouvelle politique dans la gouvernance de la mère patrie, pour ne citer que ces faits politiques
« Le peuple est vraiment enchanté de voir que le président de la République est en train de récupérer la situation pour pouvoir appliquer son plan, d’une manière qu’il avait déterminé, planifié avant les élections. Nous pensons que tout va aller pour le mieux, pour le peuple congolais. La gouvernance que l’Union sacrée va instaurer va être axée sur les résultats. Le peuple va vivre le changement », soutient ce cadre du parti présidentiel connu pour sa consistance au combat héroïque légué par Feu Étienne Tshisekedi wa Mulumba, au peuple congolais, entendez « la prise en charge du destin national par la communauté nationale, la base, le peuple ».
Le professionnel de la craie dans les institutions supérieures et universitaires, Dr Ferdinand Kashama, crève, en effet, l’abcès quant aux compatriotes qui ne digèrent pas la saga judiciaire et la rigueur de l’Etat de droit qui frappe désormais riche et pauvre, sans exception aucune.
« Dans un état de droit, il n’y a pas d’intouchables; c’est pour cela qu’ils pensent que c’est la dictature, ils se rendent compte que les comportements dont ils faisaient preuve dans le temps sont cette fois-ci punissables », précise-t-il en restant convaincu que l’heure est désormais au travail pour offrir les meilleures conditions de vie au peuple congolais.
Jacques Kitengie