Prestation de serment du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo : place à un Congo véritablement « gâchette de l’Afrique noire » !
Par Jacques Kitengie
Les médias nationaux et internationaux ont eu tout leur intérêt à se focaliser sur le Congo Kinshasa, ce samedi 20 janvier 2024. Les dirigeants africains, une vingtaine, outre les émissaires d’autres chefs d’Etat du continent et du monde, étaient témoins oculaires de l’événement. Il s’agit de la prestation de serment du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, réélu à sa propre succession, à la suite des joutes électorales du 20 décembre 2023, spécialement du scrutin présidentiel. Le plus grand stade de la RD Congo, le stade des martyrs de la Pentecôte, a refoulé du monde. Les quatre vingt mille places assises n’ont pas suffi pour accueillir une telle foule. Tshisekedi fils a prêté serment en vue d’un second mandat de cinq ans.
Contrairement à l’année 2018 où un seul chef d’Etat africain était physiquement présent, Uhuru Kenyatta pour ne pas le citer, cette fois-ci, plus ou moins dix huit chefs d’Etat ont rehaussé de leur présence ladite cérémonie. Incroyable messe diplomatique aux allures d’une rencontre internationale hors-pair. Kinshasa a abrité une rencontre des dirigeants du continent noir et du monde. Lui-même, Tshisekedi fils, président de la République réélu, l’a avoué, lors de son allocution de circonstance : « un nouveau Congo est né ». Aucun doute de donner raison, dans le cas d’espèce, au célèbre écrivain Frantz Fanon qui clamait haut et fort, via sa redoutable métaphore, que l’Afrique ressemble à un revolver dont la gâchette se trouve en RD Congo et non ailleurs. Cyril Ramaphoza de l’Afrique du Sud, João Lourenço de l’Angola, Denis Sassou du Congo Brazzaville, Evariste Ndayishimiye du Burundi, Brice Oligui Nguema du Gabon, Nana Akudo Addo du Ghana, Mahamat Deby fils du Tchad, Faustin-Archange Touadéra de la République centrafricaine, pour ne citer nommément que cet échantillon, ont honoré une Afrique émancipée et préoccupée par le destin de la communauté continentale. Ils ont vécu non un simple spectacle, au stade des martyrs, mais un événement délicat, la révolution de la démocratie congolaise.
Une nouvelle Afrique est possible. Ce samedi 20 janvier 2024, les présidents africains l’ont prouvé aux yeux du monde entier, en répondant utilement à l’invitation de la présidence de la RDC, en marge de la cérémonie de prestation de serment du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Comme quoi, il n’est pas chimérique de changer ensemble l’histoire de l’Afrique noire. Force est d’admettre qu’il est impérieux d’appuyer considérablement le Congo Kinshasa et ses institutions légalement établies, pour ce faire. La prestation de serment a eu lieu sur fond de la satisfaction des congolais et des partenaires du monde entier, accent particulier mis sur la communauté africaine, place au travail en vue d’un Congo Prospère et Grand aux dimensions de la gâchette d’Afrique. C’est parti.