Ouverture de la session au Sénat: Bahati Lukwebo fait un discours qui augure une ère nouvelle à la chambre haute !

Les dispositions pertinentes de la constitution congolaise ont été scrupuleusement respectées à la chambre haute du Parlement congolais. La session de mars 2021 vient d’y être ouverte solennellement. Speaker de cette chambre législative, Bahati Lukwebo a fait un discours brossant les principales questions d’actualité et de gouvernance, au summum des institutions nationales, particulièrement la chambre dont il est président en fonction. Dans la salle internationale des conférences du Palais du peuple, devant l’auguste assemblée composée notamment des chefs de corps des institutions dont le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde, Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, président de la chambre, des animateurs des institutions d’appui à la démocratie, nombreux autres membres du gouvernement central, Sénateurs et Députés, Bahati Lukwebo a fait un speach augurant une ère nouvelle au Sénat et dans les rapports inter institutionnels.

Un seul point était inscrit à l’ordre du jour de la séance plénière du Sénat marquant la rentrée parlementaire, de ce lundi 15 mars 2021. Il s’agit de l’allocution du président du Sénat à l’occasion de l’ouverture solennelle de la session ordinaire de mars. Du social de la population qui s’est drastiquement détérioré, en passant par la volonté du chef de l’Etat de redonner une lueur d’espoir à la communauté nationale, ce, en résorbant les défis de gouvernance en présence, relevant l’engagement du Sénat de jouer le rôle constitutionnel à la hauteur des défis de l’heure, entre autres sur le plan de la production législative et du contrôle parlementaire, Modeste Bahati Lukwebo a insisté sur l’ultime impératif de baliser la voie du sursaut patriotique pour un nouveau Congo, lançant à cet effet un appel pathétique au gouvernement et au Parlement.

Dans son allocution, le président du Sénat a rappelé combien l’Union sacrée de la Nation suscite plus d’espoir et attente au sein de la population congolaise. C’est dans cette perspective que Modeste Bahati Lukwebo, croit dur comme fer, que l’espoir est encore permis. D’où le moment est-il arrivé, à l’en croire, sur le plan économique, de ne pas croiser les bras, pleurnichant sans fin sur fond des conséquences fâcheuses liées à la pandémie COVID-19.

Le Speaker du Sénat en appelle, en effet, au gouvernement en attente, de se tordre le cou, une fois investi par l’Assemblée nationale, afin d’opérer le changement de la réalité socioéconomique et politique, en RD Congo. Autant qu’il devra se pencher sur la situation sécuritaire au pays, en vue d’éradiquer au plus vite et durablement, ce fléau qui a assez endeuillé la République. Dans la même optique, le Professeur Modeste Bahati Lukwebo en appelle au prochain gouvernement Sama Lukonde Kyenge de bosser dur, de telle sorte que la RD Congo réponde au rendez-vous du donner et du recevoir, notamment dans le cadre de la zone de libre échange continental, Zlecaf en sigle.

Passant en revue la préoccupation de la collaboration entre les provinces et le gouvernement central, Modeste Bahati Lukwebo a souligné la nécessité de rendre effective l’opérationnalisation de la caisse de péréquation. Sur cet aspect, le Speaker de la chambre haute du Parlement congolais a promis une innovation de sa chambre qui consistera à défendre sans faille les droits des provinces ainsi que le rapprochement entre le Sénat et les assemblées provinciales.

Ainsi, dans son programme d’actions à la tête du Sénat, soucieux de redorer l’image ternie de cette chambre législative, Modeste Bahati Lukwebo et son Bureau, promettent la transparence dans la dotation du Sénat, l’amélioration des conditions de vie et travail du personnel de la chambre haute, la production qualitative et quantitative des lois, le contrôle efficace du gouvernement central, la démocratie parlementaire.
Modeste Bahati Lukwebo a aussi évoqué la question de la réforme électorale qui est une nécessité.

Dans un autre registre, le président du Sénat a fait part aux Sénateurs, dans son discours, de l’état difficile des finances du Sénat dont l’état yloe sera incessamment présenté aux élus des élus.

Jacques Kitengie

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