Nouveau Bureau-CENI: le S.O.S de la CASE qui invite toutes les parties prenantes au processus à se concerter pour un consensus durable !
Déclaration publique de la Commission Africaine pour la Supervision des Élections, CASE
Kinshasa, le samedi 30 juillet 2021
NOUVEAU BUREAU-CENI: LA CASE INVITE TOUTES LES PARTIES PRENANTES AU PROCESSUS A UNE CONCERTATION POUR UN CONSENSUS DURABLE
La Commission Africaine pour la Supervision des Élections, CASE en sigle, suit avec intérêt le débat démocratique autour de la désignation et de l’entérinement de nouveaux membres du Bureau de la Commission électorale nationale indépendante, CENI, en remplacement de l’équipe en place dont le mandat légal était arrivé à terme depuis 2019.
La CASE note avec profond regret les divergences de taille découlant de ce débat et, précisément, le langage des sourds dans le choix de différents membres du prochain Bureau de la CENI, y compris les prises de position justifiées, d’une part du camps Lamuka dirigé par l’opposant Martin Fayulu Madidi, d’autre part du Front Commun pour le Congo, (Fcc); et du parti Ensemble pour la République de Moise Katumbi Chapwe.
Chers congolais, sans se voiler de face, nous devons tous reconnaître sans faire semblant que la situation en présence nécessite une solution impliquant tout le monde, afin de préparer une élection sans contestation à l’horizon 2023.
La CASE rappelle à l’opinion nationale et internationale que l’heure est donc arrivée de baliser la voie de la tenue des élections democratiques, crédibles, transparentes, apaisées et inclusives, dans l’ultime but de doter notre beau pays des animateurs légitimes appelés à servir avec patriotisme l’intérêt national.
La CASE qui déplore, entre-temps, le raté lors de trois derniers processus électoraux [2006, 2011, 2018], martèle sur la nécessité de corriger, cette fois-ci, les erreurs du passé en garantissant la véritable indépendance de la CENI au travers le choix judicieux de nouveaux membres du Bureau de la centrale électorale, sur fond d’un large consensus telsque souhaitépar tous.
Pour ce faire, la Commission Africaine pour la Supervision des Élections propose, comme feuille de route, les concertations citoyennes, seule voie de sortie de l’imbroglio enregistré lors de l’examen et vote de la loi en vigueur sur la centrale électorale ainsi que du choix en cours de nouveaux membres du bureau devant succéder à l’équipe Corneille Nangaa Yobeluo.
La Case rappelle encore une fois de plus à tous qy’il n’ya pas une élection crédible et démocratique sans l’implication de toutes les parties prenante aux processus électorales.
La CASE insiste enfin sur le respect sine qua non du délai constitutionnel en vue de l’organisation de prochaines échéances électorales, impératif qui oblige les parties prenantes à s’impliquer davantage dans la recherche du large consensus autour des préalables à la réussite du prochain processus électoral.
Pour la CASE, Simaro Ngongo Mbayo, Président