New-York : la DGA de l’OCC Christelle Muabilu porte haut la voix de la femme congolaise aux travaux de la 69e session de la Commission sur le statut des Femmes !

Par Jacques Kitengie
Arrivée à New York pour participer aux travaux de la 69ème session de la Commission sur le statut des Femmes aux Nations Unies, Mme le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle a démarré son séjour américain par une visite à l’ambassade congolaise, pour s’acquitter d’un devoir agréable en présentant, en date du lundi 10 mars, ses civilités à M. Zenon Mukongo ambassadeur et Représentant Permanent de la République démocratique du Congo auprès des Systèmes des Nations Unies. Pour lier l’utile à l’agréable, il était question pour les deux personnalités de passer en revue plusieurs sujets ayant trait à la mission et aux prouesses de l’OCC. Dans la foulée des échanges fructueux, le numéro deux de l’Office congolais de contrôle Mme Christelle Muabilu a remis à l’ambassadeur Zenon quelques outils informatifs de l’Office Congolais de Contrôle.

Lors de l’ouverture proprement dite de cette grande session annuelle des femmes, le secrétaire Général des Nations unies a exhorté les participants à
réaffirmer leur engagement en faveur du Programme d’action. De ce fait agir fermement pour faire de la promesse du respect des droits, de l’égalité et de l’autonomisation une réalité pour chaque femme et chaque fille, dans le monde entier. António Guterres a dans son speech, rappeler l’objectif principal de la soixante-neuvième session qui fait l’examen et l’évaluation de la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin et des résultats de la 23e session extraordinaire de l’Assemblée générale. L’examen comprendra une évaluation des défis actuels qui affectent la mise en œuvre du Programme d’action et la réalisation de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes et sa contribution à la pleine réalisation du Programme de développement durable à l’horizon 2030.

Intervenant le mardi 11 mars 2025 dans le panel intitulé « Avancement des femmes : Pré-requis pour une société », madame le Directeur Général Adjoint de l’Office Congolais de Contrôle a insisté sur le fait que les femmes n’ont aucune idée sur les formes de conflits et de violences qui existent dans le monde et elles ne font généralement allusion qu’aux conflits dans les zones de guerre ou au harcèlement sexuel en donnant l’exemple du harcèlement et des conditions dans lesquelles travaillent les femmes, les jeunes femmes.
Occasion pour la représentante de l’OCC de proposer à la CSW69/ 2025 devant la séance de travail de pouvoir s’impliquer davantage afin de soumettre des propositions concrètes pour lutter contre les formes de violence et de discrimination en milieu professionnel particulièrement et en ce qui concerne la femme étant jeune, elle connait les difficultés auxquelles les femmes font face, et surtout un secteur particulier où elle occupe des fonctions de hautes responsabilités.

Il faut rappeler que la Commission de la condition de la femme des Nations Unies (CSW) est le principal organe intergouvernemental mondial dédié exclusivement à la promotion de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes. Lors de son séjour, loin de tout repos et répit, la première femme de l’Occ a participé à plusieurs autres activités. Notons que la Commission de la condition de la femme joue un rôle important dans la promotion des droits des femmes. Elle reflète la réalité vécue par les femmes dans le monde entier et contribue à l’établissement des normes mondiales relatives à l’égalité des sexes et à l’autonomisation des femmes et des filles. Au cours de la session annuelle de la Commission, d’une durée de deux semaines, des représentants des États membres des Nations Unies, d’organisations de la société civile et d’entités des Nations Unies se réunissent au siège de l’ONU à New-York. Ils évaluent les progrès réalisés et les écarts à combler dans la mise en œuvre de la Déclaration et du Programme d’action de Beijing.