Kinshasa : les mamans du RCT ont clôturé le mois de la femme sur fond d’une cérémonie, tout feu tout flamme !

Une vue du Coordon du RCT Éva Konji

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Comme un seul homme, elles sont venues de tous les coins et recoins de la capitale congolaise, pour rehausser de leur présence la cérémonie ayant consacré la clôture officielle du mois de la femme, samedi dernier à Limete. Les mamans de la grande structure Tshisekediste « les rejetons du combat de Tshisekedi, RCT en sigle », c’est d’elles qu’il s’agit, ont été valablement outillées samedi, sur différents aspects de la parité homme-femme, du combat de la révolution du genre féminin etc, à travers la cérémonie organisée par le RCT.

« En ce milieu de Limete, nous sommes venus accompagner nos mamans, les mamans de notre structure « les rejetons du combat de Tshisekedi, RCT en sigle », qui célèbre Aujourd’hui la clôture de la journée du huit mars appelée toujours journée de la femme. Les mamans de notre structure en ont voulu célébrer cette journée de manière assez spécifique avec des thèmes qui ont été développés tout au long de la journée. « Le leadership, le charisme, le leadership transformationnel » les mamans ont donné beaucoup d’exemples là dessus. Le plus important aujourd’hui chez les mamans, elles ont voulu faire comprendre aux autres mamans qu’elles doivent s’assumer, se soulever et devenir des meneurs d’hommes comme celles que nous avons au RCT », a laissé entendre le Coordonnateur du RCT Éva Konji.

En effet, une des Oratrices du jour et cadre du RCT, Me Clémence pense qu’elle a toujours été souvent émue de recevoir en tant que femme la question sur les droits de la femme. « Je ne sais pas sexisme, je ne sais pas habitude, je ne sais pas nos valeurs culturelles, je ne sais pas c’est toujours un quid. Un quid parce que c’est un combat. C’est un combat comme je l’ai dit tout à l’heure. Le combat est continuel, le combat continue pour nous les femmes, pour nous imposer, pour qu’on puisse nous reconnaître en tant que telles dans la société. En tant que telle n’est pas seulement la femme, la femme capable qui a ses droits, qui peut diriger, qui peut orienter, qui peut être chef d’entreprise, ministre, pourquoi pas président de la République. Nous sommes au mois d’avril, parce que nous sommes obligées de célébrer ce jour qui est du 08 mars bien que passé. Ici au RCT, nous nous soutenons dans diverses structures », peut-on retenir des propos de cette Oratrice du jour et cadre au RCT.

Et de renchérir, « J’ai voulu parler du leadership féminin, parce que notre thème de cette année, c’est le leadership féminin pour un futur égalitaire. On devait aussi renforcer les femmes du RCT, notre structure, afin qu’elles connaissent c’est quoi être leader, comment se comporter une fois elle sera leader et quels sont les comportements à adopter. Aujourd’hui, on nous donne des fonctions, la majorité de femmes ne sont pas renforcées en capacités, elles ne sont pas à la hauteur. C’est pour cela nous, en tant que structure, nous nous sommes dit, nous devons commencer à renforcer les femmes. La prochaine formation c’est pour bientôt ».

Force est de souligner que, dans la foulée, le SG du RCT Moïse Kalonji s’est donné également le devoir agréable de se confier à la presse, en marge de cet événement.

En tant que Secrétaire général du RCT, dit-il, « nous tenons beaucoup plus à valoriser la femme, parce qu’il n’y a pas de société sans femme. Même Dieu à la création, il a pensé créer la femme à côté de l’homme, c’est ainsi que la femme étant la compagne de l’homme, dans toute société, dans toute circonstance, elle doit être outillée, elle doit être à la hauteur, pour faire face surtout avec le monde moderne, le monde actuel ».

À en croire le SG du RCT, « Si vous avez une femme compétente, vous avez gagné et même le monde a gagné » Parce qu’il y a même un adage qui dit, ajoute-t-il : éduquer une femme, c’est éduquer toute une nation. « Alors si vous avez négligé la femme, c’est-à-dire vous n’aurez même pas une nation basée ou fondée sur les valeurs qui peuvent faire évoluer le monde aujourd’hui. Alors, la femme étant d’une importance capitale dans la société, elle doit être encadrée ».

Et de clôturer ses propos en indiquant qu’aujourd’hui, c’était juste une cérémonie pour la clôture du mois qui a été consacré aux droits de la femme. « Il fallait réveiller la conscience de la femme, que les femmes puissent connaître leurs droits, afin d’arriver aux résultats auxquels nous nous attendons ».

EJKK

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