ESU: l’Université panafricaine UPGI lance une école de formation en sécurité civile !

À fleur d’âge, l’Université panafricaine de gouvernance et innovations se démarque brillamment à la satisfaction du monde savant. Elle forme sans complaisance l’élite d’aujourd’hui et de demain, innove au quotidien et met résolument le cap sur la ferme volonté de faire et penser autrement l’Université congolaise et africaine, dans l’ultime souci de former des employeurs en lieu et place des quémandeurs d’embauches. Oui, c’est dans cet entendement que cet établissement d’enseignement universitaire a lancé, samedi, une école de sécurité, vigilance, intelligence stratégique, conflits, paix et gestion des risques, ESISPAGRI en sigle.

D’entrée de jeu, il est à noter que l’université panafricaine de gouvernance et innovations a reçu, samedi, des hôtes de marque venus du monde savant, politique, militaire, sécuritaire, et de la société civile en général. Ces invités du comité de gestion de l’UPGI ont réhaussé de leur présence le triple événement organisé par ce berceau du savoir innovant. Il s’agissait d’abord, à en croire le Secrétaire général académique, Prof Michel Bisa Kibul, de l’inauguration de nouveaux bâtiments de l’UPGI; ensuite de la conférence inaugurale du lancement de l’école de formation en sécurité civile, ESISPAGRI, un laboratoire ou une école fonctionnant au sein de l’UPGI et qui a pour mission de renforcer les capacités des agents de sécurité dans les sociétés de gardiennage.

« Nous allons former des gens autour des questions de vigilance, cybercriminalité, de l’intelligence sécuritaire. Ici, c’est une formation avec certificat de portée internationale qui va s’organiser pendant trois mois et les cours se donneront deux fois par semaine, à vacation soir, le vendredi et le samedi.
À côté de cela, nous avons également présenté à l’opinion publique, le salon du livre. Nous avons appelé les auteurs qui ont amené des ouvrages mais également les produits du club des étudiants patrons. Il s’agit de nos étudiants qui transforment les produits locaux et nous avons demandé à l’opinion de consommer congolais. C’est de cette manière que nous pourrons contribuer d’abord :

  1. à instaurer un sentiment de sécurité dans le pays;
  2. À créer des emplois et aussi à contribuer à la création des millionnaires », peut-on retenir de l’interview du SG académique aux prises avec la presse.

Et d’ajouter, dans la même perspective, que « le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors de la prise de pouvoir, avait demandé de créer des millionnaires congolais. Et l’UPGI s’est lancée dans cette voie là ».

Ce professionnel de la craie à l’UPGI-UNIKIN et ailleurs, fustige, en effet, le fait que les étrangers dans les sociétés de gardiennage en RDC sont généralement des cadres au détriment des congolais, quels que soient leurs titres académiques, qui sont malencontreusement réduits à de petits postes, au sein de ces sociétés.
« Ils ne peuvent pas émerger faute des papiers attestant leur formation en sécurité civile. Voilà pourquoi l’UPGI veut résoudre ce problème en répondant à la demande de la société par rapport à cela », explique-t-il.

Le Secrétaire général académique de l’UPGI révèle, en outre, qu’à l’époque contemporaine, la sécurité ou la guerre c’est la troisième industrie génératrice des revenus au monde. Après l’industrie pharmaceutique, dit-il, nous avons l’industrie informatique, et l’industrie de la sécurité.

Nous le Congo, clame-t-il, « nous venons de traverser plusieurs années de guerre et d’insécurité. On venait de déclarer même le terrorisme officiellement. Au Congo, les Adf/Nalu sont des terroristes. Et donc, nous devons apprendre aux congolais de développer les réflexes sécuritaires, à protéger leur pays, à protéger leurs infrastructures. Nous pensons que c’est un élément important qui a manqué, qui a fait défaut. Et l’UPGI vient comme une solution ».

Dans le même ordre d’idées, il sied de relever que le Professeur Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Président du conseil d’administration de l’UPGI, a été aux anges de la réussite dudit triple événement.

« Je voudrais d’abord remercier le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire qui a dépêché son conseiller pour procéder à l’inauguration de ce cadre modeste de formation. J’ai eu une très bonne impression parce que les invitations que le comité de gestion a lancé à diverses catégories de personnes a porté des fruits. Les invités ont répondu présent. Quand on parle de la sécurité civile, l’Université panafricaine de gouvernance et innovations, c’est ce cadre qui voudrait innover, cette institution d’enseignement supérieur et universitaire qui voudrait se lancer dans les innovations afin de faire les choses autrement. Faire les choses autrement signifie enseigner autrement, pas beaucoup de théories, mais beaucoup de pratiques, faire de sorte que les étudiants soient directement utilisables à la sortie de cette institution », dixit ce Cerveau de l’Université panafricaine de gouvernance et innovations.

À l’occasion, renchérit-il, le comité de gestion a lancé aussi l’école de sécurité civile où il y aura plusieurs acteurs intervenants du domaine de l’armée, de la police, de la sécurité civile qui viendront animer des modules dans cette université, notamment à l’ESISPAGRI.

Pour rappel, à cette matinée scientifique, plusieurs hôtes de marque ont dû saluer l’innovation de l’UPGI, à travers cette école de formation qui inscrit d’ores et déjà, soit à hauteur de 20 dollars américains simplement. C’est le cas de l’ancien ministre du gouvernement central, Ferdinand Kambere qui a dans la foulée annoncé son inscription, tout feu tout flamme. Inscrivez-vous massivement à l’UPGI et à son école de sécurité civile.

Jacques Kitengie

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