« Enjeux politiques de l’heure, ouverture de la session ordinaire à l’Assemblée nationale »: Gaël Bussa brise l’omerta !

En sa double qualité de Député national de la troisième législature de la troisième République et de Cadre actif du Courant des Démocrates Rénovateurs, parti politique membre de l’Union sacrée de la Nation, Gaël Bussa a accepté de délier sa langue, ce lundi 15 mars 2021, pour commenter quelques sujets d’actualité dont l’ouverture solennelle de la session ordinaire à l’Assemblée nationale, la formation du gouvernement de l’Union sacrée de la Nation et les défis de l’heure. Le jeune parlementaire dont le rôle héroïque joué au Bureau d’âge de l’Assemblée nationale, à l’occasion de la dernière session extraordinaire, a marqué plus d’un congolais, dans le processus d’identification de la nouvelle majorité parlementaire, lâche les quatre vérités et évoque la nécessité du changement tant attendu au profit du peuple congolais.

« Il sied de noter que l’ouverture de cette session se fait dans un contexte différent. C’est-à-dire, après le basculement de la majorité parlementaire vers l’Union sacrée de la Nation, lors de la session extraordinaire de 2021 que nous avons eue. Et que cette session est une session de beaucoup d’enjeux et de grands enjeux, surtout beaucoup d’attentes de la part de la population », confie ce jeune Cadre de la CODE, regroupement politique cher à Jean Lucien Bussa Tongba, ministre national du commerce extérieur.

Attentes du peuple!

Dans sa lecture objective, le Député national Gaël Bussa rappelle que « nous savons tous qu’un premier ministre a été nommé par le président de la République, chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi, depuis le 15 février 2021, exactement un mois aujourd’hui. La population, au-delà de la publication et de l’investiture du gouvernement, attend l’amélioration de la situation sociale, c’est-à-dire la baisse de prix des denrées alimentaires, l’accès à l’eau et à l’électricité ainsi qu’aux soins de santé, la réhabilitation et la construction des routes afin de mettre fin à ce problème régulier d’embouteillages, l’emploi des jeunes, l’autonomisation des jeunes et de la femme, et également l’aboutissement des réformes dans plusieurs secteurs de la vie nationale, les réformes sécuritaires, les réformes au niveau de la justice et de l’éducation, les réformes économiques et les réformes électorales ».

Nécessité d’envisager les réformes!

À en croire Gaël Bussa, le Courant des Démocrates Rénovateurs qui est un parti politique membre de la CODE et de l’Union sacrée a fait des propositions depuis le 20 janvier 2020 soutenant ces réformes électorales, notamment l’élection du président de la République aux suffrages universels directs et à la majorité absolue des suffrages exprimés, l’élection des gouverneurs et vices gouverneurs aux suffrages universels directs, l’application du seuil d’éligibilité au niveau de la circonscription et non au niveau national, la suppression du paiement de la caution par les candidatures à tous les niveaux, ce, en vue de consacrer l’égalité des droits et donner la chance à tous les congolais de participer à la vie publique sans entrave financière.

Vivement la participation des jeunes dans la prochaine équipe gouvernementale!

Gaël Bussa souligne, en tout état de cause, que le chef de l’Etat, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi, comme nombreux ont manifesté le souhait de voir dans le prochain gouvernement, le quotas des jeunes et des femmes. « Il y en a beaucoup, les compétents », indique-t-il en passant. Et d’ajouter qu’il revient au président de la République et au premier ministre, dans leur pouvoir discrétionnaire, de faire de bons choix qui les accompagneront dans l’exercice de la matérialisation de la vision de l’Union sacrée.

Prêt à servir la République si le choix est porté sur lui sans être demandeur de manière personnelle!

« Tout dépend du pouvoir discrétionnaire du président de la République et du premier ministre, c’est-à-dire si une proposition est faite dans ce sens là, on ne peut pas refuser cette proposition, mais de manière personnelle, je ne suis pas demandeur d’un poste ministériel. C’est vrai que nous pouvons contribuer à tous les niveaux au développement de la République. De manière personnelle, je suis disposé à servir la République à tous les niveaux où les autorités jugeront utile de me placer ».

Gaël Bussa note que c’est d’abord la République, et c’est le pays qui doit être mis en avant, en lieu et place des individus et des choix personnels directs ».
Si tous les acteurs devaient faire comme ce jeune leader au profil complet de l’élite dont le pays a tant besoin.

Jacques Kitengie

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