Dossier CENI: drôle d’incompréhension entre « Pasteurs du bon Dieu » !
L’Assemblée nationale de la troisième législature de la troisième République est devant un dilemme. Alors qu’elle attendait, au plus tard ce mercredi, le nom de l’oiseau rare censé succéder à Corneille Nangaa Yobeluo, à la tête de la centrale électorale, pour l’entériner, les confessions religieuses se sont séparées hier, en queue de poisson. L’église Catholique et l’église Chrétienne au Congo ne parlent pas le même langage avec l’église kimbaguiste, musulmane, réveil, salutiste etc, au sujet du choix du candidat qui délogera Nangaa Corneille de la CENI. Entre-temps, le temps file, l’urgence de doter la CENI d’un bureau politique se pose et s’impose, au vu des échéances électorales qui pointent à l’horizon.
Les pasteurs du bon Dieu n’ont-ils pas été inspirés pour désigner un seul candidat au profil probant, qui pourra organiser un processus électoral crédible, transparent et inclusif ? Wait and see. Il va sans dire, à en croire nombre d’observateurs, que le germe lié aux chapelles est le noeud gordien de l’incompréhension enregistrée hier.
Doit-on se rappeler que lors du choix de Ronsard Malonda, le même scénario a été vécu. Les églises catholiques et ECC n’avaient pas approuvé le procès verbal de son choix. Jusqu’à ce jour, ce candidat n’a pas eu la bénédiction du chef de l’Etat Tshisekedi fils pour entrer en fonction. Comme quoi, son dossier serait classé dans les vieux tiroirs conservant les archives du Palais de la Nation. Va-t-on vers un autre véritable bis repetita !
Que va-t-il se passer à l’Assemblée nationale ? Mbosso et la représentation nationale vont-ils faire le forcing et valider le candidat Denis Kadima, tel que porté par l’église de réveil et cinq autres confessions religieuses ? Dossier à suivre !
Jacques Kitengie