Brillamment élu Sénateur de Lomami : le Leader du regroupement AACPG Pius Muabilu Mbayu Mukala siffle la fin du statu quo longtemps décrié dans la gouvernance de cette province !
Par Jacques Kitengie
À l’issue des élections sénatoriales du lundi 29 avril 2024, le regroupement Alliance pour l’Avènement d’un Congo Prospère et Grand du ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala a fait une moisson abondante de six voix, après l’Udps Tshisekedi qui en a fait sept au total, dans la province de Lomami. Le Leader du Congrès national congolais et du regroupement politique AACPG est ainsi devenu élu légitime de Lomami, pour siéger à la Chambre Haute du Parlement congolais. Préoccupé à tout point de vue par l’ultime souci de changer de narratif en termes de gouvernance de la province de Lomami, question de donner une lueur d’espoir à son peuple qui a assez vécu l’abandon de la part de ses représentants, il insiste d’ores et déjà que le temps des discours est révolu, d’autant plus que la population a plutôt besoin d’actions palpables, du reste axées sur l’amélioration de ses conditions de vie.
« J’intègre d’abord le devoir de redevabilité vis-à-vis de ce peuple. C’est la première chose. Vous savez nous sommes avec le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nom du peuple, le peuple d’abord. Lorsque vous voyez la manière dont cette province est détruite, alors que c’est une province qui a eu des élus pendant plus de vingt ans, il y a de quoi avoir peur. C’est-à-dire qu’il y a des gens qui se comportaient comme non redevables. Lorsque vous regardez Kamiji, Mwene-ditu, vous regardez Ngandajika, Kabinda, c’est incroyable. Je peux vous rassurer que le CNC, AACPG, étant devenu après l’Udps la deuxième force politique de cette province (élections de liste, Udps 7 voix, AACPG 6 voix), donc vous pouvez comprendre maintenant que ça ne sera plus la même chose. J’ai mis les députés devant leurs responsabilités, discours que vous avez bien suivi », peut-on retenir de ses premiers mots après sa victoire confortable.
Face à la misère atroce de la communauté provinciale de Lomami, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala a fait le choix judicieux de porter le lourd fardeau d’avocat attitré de son peuple, n’en déplaise aux responsables de ladite misère à qui le statu quo tant déploré profiterait.
« Nous devons absolument changer de narratif en termes de gouvernance de cette province. Les tricheries ne peuvent plus passer, comme on a vécu certains cas. Les gens n’ont plus besoin de discours ici. Je l’ai dit devant les députés, les gens ont besoin des actions, des faits. Dans une province normale, vous avez vu dans quel bâtiment les députés qui sont l’émanation de notre peuple se réunissent dans une salle polyvalente construite par la coopération technique belge, à l’époque, pas climatisée, pas assainie, c’est difficile. Comment peuvent-ils produire quelque chose de potable en faveur de la population de cette province, dans ces conditions-là. Les politiciens ici qui ont vu ça pendant des années et qui ont laissé faire », s’indigne-t-il, la main sur le cœur.
Et de s’interroger quant à l’affectation des investissements alloués durant différents quinquennats à la province de Lomami : « Moi-même j’étais Président de la sous-commission investissements, j’ai vu l’argent sortir pour cette province, comment cet argent était utilisé ? Les responsabilités doivent être établies. Ça, ce sont des choses qui ne vont pas passer comme ça, à partir du moment où nous venons ici, chez nous », clame-t-il décidément.
La haute autorité de référence du regroupement AACPG et du CNC, digne fils de Lomami, province qu’il a toujours servi avec dévouement de près ou de loin, et ce, depuis son jeune âge, notamment à travers sa fondation Pius Muabilu Mbayu Mukala, siffle ainsi la fin de l’humiliation imposée injustement non seulement à la communauté songye, mais aussi à l’ensemble de la province de Lomami, par certains leaders politiques présumés originaires de Lomami.
« Je reviens ici, 35 ans après. La dernière fois que j’étais passé par ici c’était le 17 septembre 1989. Je reviens 35 ans après, je fais de notre parti, notre regroupement la deuxième force politique après l’Udps. Donc c’est pour vous dire que nous sommes respectés et les choses ne se passeront plus comme avant. Vous voyez dans quel environnement les gouverneurs travaillent, dans quelles conditions le président de l’Assemblée provinciale et son vice-président, le bureau en général travaillent. Si Tshisekedi n’était pas venu au pouvoir, je peux dire que cette ville n’existerait plus. Parce que l’érosion la plus importante c’est l’Unilo. C’est grâce à Fatshi que l’Unilo est déjà à pratiquement 85% d’exécution et que le peuple pourra maintenant respirer. Ça traverse sur la nationale numéro 2. Donc si le Président Tshisekedi n’était pas arrivé au pouvoir pour assister ses frères et sœurs, on serait dans une situation dramatique aujourd’hui. On ne parlerait même plus de la ville. Donc, je crois qu’on y a été quand même pour beaucoup, pour rappeler au président que ses frères et sœurs sont là et ils existent ; et il a agi, il agit vite » renchérit l’élu de Lomami.
Durant son séjour à Kabinda-Ville, le ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala a dû apporter un lot important de sacs pour la lutte anti érosive, combat de bon aloi qu’il compte mener dans plusieurs villes et cités de Lomami.
« Aussitôt arrivé, je suis venu avec les sacs pour que nous puissions juste arrêter les érosions qui sont en train de vider tous les quartiers, toutes les communes de cette ville. Donc, c’est pour vous dire que les choses sont en train de changer. C’est l’esprit Tshisekedi qui doit primer. Ici, et pas l’esprit diabolique de ceux qui ont eu les responsabilités, qui ont eu le mandat de cette province. C’est terminé. Là, c’est le peuple d’abord. Je suis très content. Je remercie d’abord notre peuple qui a agi, à travers les députés provinciaux. C’est la preuve aussi que le discours de Tshisekedi passe », conclut-il, en rassurant la communauté provinciale en ce qui concerne la nouvelle page de l’histoire qui s’ouvre pour la gloire de Lomami.