Affaire « budget session extra » à l’AN: le Bureau Mboso brise l’omerta, les détracteurs confondus !
Tel est pris qui croyait prendre. Le Député PPRD François Nzekuye aura, à tort, pointé du doigt le Bureau d’âge de l’Assemblée nationale que chapeaute l’aîné des élus légitimes du peuple congolais, Christophe Mboso N’kodia Pwanga. C’est, à tout prendre, la substance de la réaction musclée à retenir de la mise au point du Rapporteur du Bureau d’âge, faite ce jeudi peu avant le crépuscule de la journée
L’affaire budget de la session extraordinaire en cours vient d’être éclairée en long et en large, ce jeudi, par le Rapporteur du Bureau d’âge de la Chambre basse du Parlement, Gaël Busa.
Dans sa réaction musclée parvenue à exclusivité.info., le Député Bénjamin assumant la fonction de Rapporteur de la représentation nationale précise, en de mots clairs, que « le montant qui a été demandé » pour la couverture de la session extraordinaire en cours, à l’Assemblée nationale, est un montant prévu par la loi. C’est l’article 65 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, dit-il, qui stipule que pendant la session extraordinaire, les Députés reçoivent une prime équivalente à leurs émoluments et des primes diverses, et il en est aussi pour les membres des cabinets, pour les administratifs et les assistants des Députés », admoneste-t-il en réaction aux accusations des lanceurs d’alerte ayant soulevé un tollé général, dans l’opinion ces dernières 48 heures.
À en croire le Rapporteur du Bureau d’âge, Gaël Busa, « il est vrai qu’une rubrique a été ajoutée », c’est celle afférente à l’organisation des élections des membres du Bureau définitif, celle-ci n’étant pas une invention du Bureau d’âge en place. Tout est clair comme l’eau de roche.
Ce que le Bureau d’âge a demandé, renchérit le Porte-parole de la représentation nationale, « c’est ce que l’Assemblée nationale reçoit lors de toutes les sessions extraordinaires. Puisque ce sont des dispositions budgétaires, nous n’avons rien inventé », lâche le jeune parlementaire, sans la moindre crainte d’être contredit par les détracteurs.
Et de leur lancer un défi: « ceux qui montent au créneau, pour décrier que le Bureau a exagérément sollicité les frais de la tenue de la session extraordinaire doivent savoir que la dotation mensuelle de l’Assemblée nationale a été relevée depuis le mois de septembre dernier, à cette hauteur là ». Non du fait d’un hasard, mais par le fait de l’exécution du budget de fonctionnement, conformément à la loi de finances de l’exercice 2020, éclaire-t-il l’opinion publique.
Busa Gaël estime par ailleurs qu’il appartient à l’autorité de demander à quiconque détiendrait les éléments contraires aux informations du Bureau d’âge, « à pouvoir les prouver pour éviter tout malentendu et toute diffamation ».
Il faut aussi noter que s’agissant des agitations de certaines officines qui fustigent quelques points retenus au calendrier de la session extraordinaire en cours, notamment le contrôle parlementaire et deux lois de ratification, Gaël Busa les renvoie au règlement intérieur de l’Assemblée nationale et à la Constitution du pays.
Rédaction Exclusivité.info