Fallait-il un Kamerhe au perchoir de l’Assemblée ou Pépé Mboso, à défaut d’un Bahati : les assistants parlementaires grincent les dents et réclament justice auprès du bureau en place !
[Par Christophe Amisi]
Le jeudi 02 janvier 2025, les assistants parlementaires sont sortis de leur silence pour interpeller le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, au sujet de l’injustice dont ils font objet, sur le plan administratif et financier. Ces assistants des élus nationaux réclament tout simplement le respect du règlement intérieur en vigueur à la chambre basse du Parlement congolais, en ce qui concerne entre autres la nomination, le salaire et primes diverses, outre les cartes de service. À en croire l’esprit et la lettre de ladite déclaration, ils accusent plusieurs arriérés de salaire, au-delà d’arriérés des primes diverses dont la prime du premier congrès et du second congrès intervenu lors d’une session extraordinaire. Doit-on se demander s’il fallait vraiment un Vital Kamerhe à la tête de l’Assemblée nationale, ou carrément un Mboso N’kodia Mpwanga Christophe, à défaut d’un Bahati Lukwebo. Au demeurant, il ressort qu’au Sénat, les assistants parlementaires ont déjà été nommés et n’accusent aucun mois d’arriérés ni des primes ratées. Pourquoi une injustice criante au sein des institutions, si tel est le cas ? Wait and see. Parcourez ci-dessous ladite déclaration des assistants parlementaires de la quatrième législature de la troisième République.
