Parc immobilier de l’Etat : « La parcelle située au n°40 de l’avenue Gombe à Kinshasa-Gombe appartient bel et bien à l’Etat congolais » [Mise au point de Célé Kanangila]

Par Jacques Kitengie

Le conseiller en communication et questions politiques du ministre d’Etat, ministre de l’urbanisme et habitat n’a pas laissé passer les faux-fuyants signalés dans la sortie médiatique des avocats du sieur Me Benoît Tshibangu, concernant l’affaire « spoliation de la maison située au n°40 de l’avenue Gombe, à Kinshasa-Gombe ». Celé Kanangila recadre vivement les avocats de ce dernier et affirme, à haute et intelligible voix, que la maison à laquelle il est fait allusion, le cas échéant, appartient bel et bien à l’Etat congolais. En revanche, précise-t-il, le certificat d’enregistrement que détiendrait le dénommé Me Benoît Tshibangu n’est nullement un acte translatif d’un bien immobilier de l’Etat susceptible d’accorder le droit de propriété à quiconque.

« La parcelle située au n•40, av de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom, appartient à l’Etat. Elle a été occupée illégalement par un citoyen qui a tenté en vain de la spolier. Les services compétents ont procédé au délogement administratif pour remettre l’Etat dans ses droits. Le délogement administratif s’est déroulé dans le respect des lois de la République. Il rentre d’ailleurs dans le cadre de la lutte contre la spoliation que mène le ministre d’Etat, son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, voici plusieurs mois maintenant », a-t-il laissé entendre, à chaud, dans un entretien avec EXCLUSIVITÉ.INFO.

Cette campagne a pour objectif principal, ajoute-t-il, de remettre l’Etat dans ses droits et faire en sorte que les congolais puissent profiter de leurs biens immobiliers. La parcelle appartient bel et bien à l’Etat. Et le citoyen qui a occupé cette parcelle illégalement depuis plusieurs années, avait entrepris des démarches pour spolier cette maison, insiste-t-il.

Célé Kanangila martèle que ce citoyen « a usé d’abord du trafic d’influence, ça n’a pas marché. Il a utilisé d’autres voies, et en face Pius Muabilu lui a opposé l’Etat de droit, le respect des lois de la République. À partir du moment où l’on détient le certificat d’enregistrement sans les trois documents précités, il s’agit bel et bien d’une tentative de spoliation. Malheureusement pour lui, toutes ces menaces n’ont pas produit de fruit, parce que Pius Muabilu est guidé par l’intérêt général, par l’amour du pays, et tout ce qu’il fait prend cela en compte. La lutte contre la spoliation continue, elle est menée sous le leadership du président de la République pour le bien de tous. Semble-t-il, le monsieur qui a parlé est un juriste. Selon le droit qu’il a appris, le certificat d’enregistrement est un acte translatif d’un bien bien immobilier de l’Etat. Monsieur le Journaliste, il y a trois démarches qui entrent en danse : l’instruction écrite du président de la République, l’arrêté portant désaffectation de la maison, et l’arrêté portant attribution. Peut-il vous brandir un seul de ces documents ? », S’interroge-t-il en mettant au défi les avocats du sieur Me Benoît Tshibangu.

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