Débat autour du dialogue entre les M23 et le gouvernement central : Me Harold Badibanga vocifère les vérités à l’endroit de l’ONU !

Par Jacques Kitengie

Le CNC Me Harold Badibanga Wa Badibanga n’entend pas laisser les impérialistes dicter leur loi sur la République Démocratique du Congo et sur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, comme ce fut à l’époque coloniale. Dans une réflexion libre susceptible d’être consultée sur son compte tweeter, ce cadre du congrès national congolais cher au Ministre d’Etat Pius Muabilu s’interroge sur les dessous de carte du plaidoyer autour d’un dialogue entre les rebelles M23 et le pouvoir de Kinshasa, feuilleton tel que proposé par les nations unies.

« Comment imaginer que l’ONU demande un dialogue avec le M23, force négative, qui a endeuillé mon pays jusqu’à plus de 10 millions des congolais ?C’est la preuve que l’ONU soutient totalement le Rwanda dans son plan machiavélique de balkanisation de la RDC », s’indigne-t-il, à haute et intelligible voix.

Me Harold Badibanga estime, par ailleurs, que l’Union Européenne doit tout simplement se taire car, ajoute-t-il, « ne pas nous soutenir militairement et nous interdire de ne pas nous accrocher à ceux qui veulent nous soutenir relève de la sorcellerie. Il sied de rappeler que l’embargo contre la RDC par rapport à l’achat d’armes a été reconduit pendant qu’on est agressé. Un pays sérieux peut-il accepter pareille situation ? Raison pour laquelle, tout congolais digne de ce nom, devra, en bon patriote, à l’instar du leader du CNC, Son Excellence Pius Muabilu Mbayu Mukala, se ranger derrière le Président de la République, Chef de l’État pour faire échec à tous ceux qui ont des velléités sur le pays cher à Patrice Emery Lumumba. Plus rien ne sera comme avant ».

Il sied de rappeler que la problématique du dialogue entre les sociétaires des groupes armés et le gouvernement central de la RD Congo, préoccupe au plus haut point tous les congolais conscients de l’histoire récente du pays, d’autant plus que l’on évoque jusqu’ici le dossier de l’infiltration de l’armée et les conséquences fâcheuses qui en résultent. Que la voix du patriotisme l’emporte.

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