RDC: vivement un gouvernement sans Moïse Katumbi à deux ans des échéances électorales !
Mi-figue mi-raisin, le camp Katumbi surprend les observateurs avertis qui peuvent s’interroger à raison, sur l’avenir du pays aujourd’hui dirigé par l’Union sacrée de la nation. Qui l’eut cru qu’au sein des élus nationaux membres de la coalition politique Ensemble pour le changement, une scission ferait jaser 8 mois après la formation du gouvernement des Warriors en place?
Trois ans après l’accession à la magistrature suprême, le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo n’a plus droit à l’erreur. Car 2023 approche. Oui, à deux ans des échéances électorales constitutionnellement projetées à l’horizon 2023, le fils du Sphinx est placé devant ses responsabilités pour réussir sans tâtonnements son quinquennat. Question d’être jugé lors de sa prochaine campagne électorale et par conséquent être élu avec succès aux joutes électorales qui s’en suivront.
Les dés sont jetés. Katumbi, un pas dans l’opposition, un pas dans la majorité au pouvoir. De ce partenaire politique, peut-on espérer un accompagnement utile ? Qu’on se le tienne pour dit, il s’agit d’un Katumbi qui gère, au travers de ses pions présents au gouvernement central, des ministères considérablement importants en termes d’impact sur la vie publique. Le ministère du plan, le ministère des affaires étrangères, le ministère de transport et voies de communication, le ministère de l’enseignement supérieur et universitaire ainsi que la santé au travers la vice-ministre.
L’heure n’est-elle pas arrivée de divorcer carrément d’avec un potentiel adversaire présenté à tort comme un allié de gouvernance ? Nombreux sont des observateurs qui répondent par l’affirmative. À Fatshi de décider utilement.
Rédaction