Dossier CENI: le SGA du CNC Mechack Mandefu brise le silence et recadre les voix qui contestent l’entérinement de l’équipe Denis Kadima !
Le secrétaire général adjoint en charge de l’administration, fédérations et formation
du Congrès National Congolais, CNC, Mechack Mandefu, est monté au créneau, ce mardi, pour interpeller vivement une frange de l’opinion publique qui conteste l’entérinement samedi dernier, par la représentation nationale, de l’équipe Denis Kadima Kazadi, pour la succession au bureau Nangaa à la commission électorale nationale indépendante.
Mechack Mandefu rappelle, de prime abord la nécessité de respecter le délai constitutionnel, en ce qui concerne l’organisation des élections à l’horizon 2023; et dans cette optique, il fustige les faux fuyants de la frange de l’opinion sus citée, qui multiplierait les alibis pour retarder les échéances électorales. « Le pays a tant souffert avec la politique des dialogues et des concertations », indique le SGA du congrès national congolais en charge de l’administration, fédérations et formation, qui souligne la grande volonté manifestée par le chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en vue d’organiser des élections crédibles, transparentes et inclusives, dans le strict respect du délai constitutionnel.
Ce Secrétaire général adjoint du parti cher au ministre d’Etat Pius Muabilu Mbayu Mukala, Autorité Morale et visionnaire du CNC, note que le choix de Denis Kadima Kazadi, exprime la volonté de la majorité des confessions religieuses. Ce choix, dit-il, est judicieux, en ce sens que même le peuple congolais n’a pas osé secouer le macadam à la suite de l’entérinement de l’équipe Denis Kadima, par les élus du peuple. Chose, renchérit-il, qui n’était pas le cas lors de l’entérinement de Ronsard Malonda en 2020. En revanche, Mechack Mandefu en appelle les partis politiques de l’opposition parlementaire, au sens élevé des responsabilités, pour procéder à la désignation de leurs délégués respectifs.
Pour le Secrétaire général du congrès national congolais en charge de l’administration, fédérations et formation, la volte face affichée par la Cenco et l’ECC, face au choix de Denis Kadima, s’inscrit dans la droite ligne de la démocratie qui ne doit pas mettre en péril le processus électoral et l’avenir du pays. Et de rassurer que les joutes électorales auront bel et bien lieu en 2023, le gouvernement est à pied d’œuvre pour financer le processus.
Ngoza Ngoyi Rosette