Entérinement forcé de l’équipe Denis Kadima : le Professeur Célestin Musao « invite le chef de l’Etat à trancher comme il l’a fait autrefois avec Ronsard Malonda » !
À la surprise générale, nous avons suivi le spectacle désolant ayant conduit à l’entérinement forcé de monsieur Denis Kadima et toute son équipe, pour éventuellement remplacer le bureau Corneille Nangaa Yobeluo à la centrale électorale. Dois-je marteler, tout compte fait, que le bureau de notre chambre législative a visiblement failli dans sa noble mission d’arbitrage. Le bureau de notre Assemblée nationale a manqué, là, une bonne occasion de sauver l’honneur de notre prestigieuse chambre législative. De la mise en place de la probable commission spéciale qui a produit le rapport entériné par l’Assemblée plénière, en passant par toutes les tractations politiciennes aux couleurs des messes noires caractérisées par moult anti valeurs tant décriées, la nouvelle probable majorité parlementaire a prouvé, de manière flagrante, qu’elle travaille à la solde des intérêts partisans en lieu et place de l’intérêt supérieur. L’ultime débat est loin d’être une guerre entre politiques, mais plutôt un débat républicain autour des principes et valeurs intrinsèques qui concernent notre devenir collectif.
Il n’est pas tard pour rétablir la vérité et promouvoir le consensus !
La balle est désormais dans le camp du chef de l’Etat qui est placé devant ses responsabilités historiques. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, nous revoici devant le cas de figure du rejet autrefois de l’entérinement de Ronsard Malonda. Les juristes parleraient d’une jurisprudence. Nos regards restent donc rivés vers la présidence d’où nous attendons impatiemment l’arbitrage juste, contrairement au spectacle hideux livré par le bureau de notre chambre basse.
Élections crédibles, apaisées et transparentes en 2023/
La communauté nationale est unanime, s’agissant de l’impérieuse nécessité, d’organiser dans le délai constitutionnel, les élections générales, apaisées, crédibles et transparentes en 2023. De ce qui précède, nous sommes tous d’accord, qu’il faille mettre en place un bureau de la CENI légitime. Le forcing dans la mise en place des animateurs de cet organe d’appui à la démocratie ne peut qu’être appréhendé comme la volonté manifeste et la stratégie d’un camp politique d’orchestrer une parodie électorale en 2023. La communauté nationale n’est pas malheureusement dupe pour se laisser faire lâchement.
Le peuple congolais uni comme un seul homme barrera la route à quiconque s’évertuera à prendre en otage notre destin commun. Nos électeurs souffrent, et malencontreusement cela ne préoccupe guère une frange de la classe politique présente dans nos institutions. Rectifions nos tirs, chers compatriotes !
Honorable Professeur Musao Kalombo Mbuyu Célestin, Député national et Coordonnateur de l’Observatoire de la Gouvernance